Le journaliste franco-marocain Ali Lmrabet vient d'effectuer une visite aux camps de Tindouf où il s'est entretenu avec le chef du Polisario, Mohamed Abdelaziz. Ali Lmrabet n'en finit pas de défrayer la chronique quitte à user des arguments les plus ridicules. Son dernier fait d'arme est la visite qu'il vient d'effectuer à Tindouf où il s'est laissé aller à des déclarations pour le moins antipatriotiques. «J'ai jugé intéressant d'aller sur place (Tindouf) en tant que journaliste du quotidien espagnol El Mundo pour réaliser une interview avec le président de la RASD. Chez nous, la presse est aux ordres, et quand on parle de référendum, on écrit référendum confirmatif», a-t-il expliqué dans une déclaration au quotidien algérien El Watan. Et dans la foulée, le journaliste du quotidien espagnol affirme très sérieusement que "la question du Sahara est un sujet très sensible au Maroc. On n'a pas le droit de donner un avis contraire au discours officiel, même si la presse indépendante tente de faire changer les choses". S'agissant de sa position personnelle sur l'affaire du Sahara, il a indiqué qu'il avait position neutre. « Je ne suis ni pro-Polisario ni pro-marocain, mais un journaliste qui dit que seuls les Sahraouis ont le droit de décider, soit de rester Marocains, soit l'indépendance. Je suis pour le plan Baker et contre les positions marocaines. En tout cas, je ne prendrai pas mon fusil pour aller imposer une quelconque solution aux Sahraouis», a-t-il dit lors d'une conférence débat au Centre culturel sahraoui d'Alger dont il était l'invité à l'initiative du Club des amis de Tifariti. Intervenant devant une assistance parmi laquelle on pouvait noter la présence de l'ambassadeur de la prétendue "RASD" à Alger, il a dit : «Au Maroc, on a eu droit, depuis toujours, qu'à une photo noircie de Mohamed Abdelaziz et une autre très mauvaise du général Lamari. On parle chez nous de la fantomatique république sahraouie, des mercenaires d'Alger et des séquestrés de Tindouf. Je trouve désolant qu'aucun journaliste marocain, durant les 28 ans de conflit, ne soit allé là-bas». Simple ignorance ou mauvaise foi. En tout cas, à la lecture de cette déclaration, l'on s'aperçoit que le ridicule ne tue plus. Sur la question de l'affaire Mandari, le journaliste marocain d'El Mundo a affirmé, péremptoire, que celui-ci a été assassiné "à 85% par les services secrets marocains, car il savait beaucoup de choses sur la monarchie Marocaine" avant d'ajouter que "même Driss Basri est allé, révélera Lmrabet, à Malaga (Espagne) pour faire son enquête personnelle". À la lecture des propos de celui qui voulait se faire passer pour l'enfant terrible de la presse marocaine, l'on ne peut qu'être compatissant envers un personnage qui à force d'être manipulé par le premier venu a perdu toute crédibilité. Pauvre Lmrabet.