Les carnages délictueux lâchement perpétrés par les tortionnaires sionistes viennent d'être vitupérés en Cour Pénale Internationale (CPI) à La Haye. La juridiction permanente a rendu public le verdict en vertu duquel Israël est en posture controuvée envers l'humanité, pour émettre un mandat d'arrêt contre le premier ministre et l'ex-ministre de la défense. Le fait de relever que leurs crimes de guerre ne sont plus un secret pour personne, est assujetti à des pénalisations extrêmes, pour les tueries commises à l'encontre de la population civile à la bande Gaza et au sud du Liban... Tout en éprouvant une certaine réjouissance face aux révélations de l'instance judiciaire, il convient de continuer à fustiger de plus belle les actes barbares de tous ces bourreaux qui sèment la terreur et l'horreur, sans relâche ni vergogne, depuis plus d'un an sur le territoire de Palestine. Les «motifs raisonnables» tel qu'émis par la cour pénale ne sauraient avoir l'ombre de la moindre contestation, d'autant plus que ces forfaits s'empressent à anéantir tout un peuple, à travers toutes les formes de l'extirpation ethnique générée par des actes d'homicides, de famines, de persécutions, de martyrs, de supplices... Le jugement de la jurisprudence universelle aura sans doute, constitué un déclic notoire en vue de contenir l'injustice et l'atrocité que ne cesse d'aguicher le terrorisme sioniste, à la bénédiction criarde des Etats-Unis dont le récent Véto arboré au conseil de sécurité de l'ONU en défaveur de la cause palestinienne, se passe de tout commentaire.Il importe de dire que l'identité colonialiste et inhumaine dont fait preuve le régime terroriste israélienne pourra trahir la conscience collective de la communauté mondiale. Tôt ou tard, elle doit finir par révolter les plus récalcitrants de tous les humains de ce monde. L'Amérique a beau défendre sa thèse complice par rapport à son protégé sioniste, elle ne pourra indéfiniment être insensible à la férocité bestiale qu'Israël est en passe d'exercer dans l'impunité durant une éternité. «Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà !», disait la fameuse citation de Blaise Pascal.Un peu plus tôt, Montaigne avait aussi formalisé des propos identiques à l'inhumanité américano-israélienne : Quelle vérité que ces montagnes bornent, qui est mensonge au monde qui se tient au-delà !». Au Maroc, l'unanimité contre l'extermination à laquelle le peuple palestinien est soumis, est sans appel, en dépit du mutisme poltron dont font montre les formations politiques de la majorité de l'Exécutif. Quant au peuple marocain, il ne respirera que par cette cause, considérée comme la seconde au même titre que celle de son intégrité territoriale.