Le chef du mouvement antisioniste "Neturei Karta", le rabbin Meir Hirsch, a affirmé qu'il était temps de présenter les criminels de guerre de l'entité sioniste, dont les politiciens et les militaires, devant la Cour pénale internationale (CPI), rapporte l'Agence palestinienne de presse et d'information "WAFA". "Les sionistes ne font pas partie des juifs et l'appellation +Israël+ est fausse", a fait savoir M. Hirsch dans un message adressé au Président palestinien, Mahmoud Abbas, appelant à l'impératif de rétablir la souveraineté sur la Palestine au peuple palestinien et de créer un Etat palestinien avec El Qods comme capitale, lit-on sur le portail de l'agence de presse. Selon la même source, le mouvement a adressé également ses condoléances aux familles des Palestiniens tués à Gaza et ses vœux de prompt rétablissement à tous les blessés, exprimant son profond regret quant à la perte de dizaines de familles à Gaza de leur domicile en raison des raids israéliens.
La CPI s'inquiète ! La procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI) s'est dite mercredi inquiète par l'escalade des violences entre Israéliens et Palestiniens, notant la commission de possibles crimes de guerre. "Je note avec une vive inquiétude l'escalade de la violence en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, ainsi qu'à l'intérieur et autour de Gaza, et la possible commission de crimes dans le cadre du Statut de Rome", texte fondateur de la juridiction, a déclaré sur Twitter Fatou Bensouda. ➡️ Procureur #CPI #FatouBensouda : "Je suis très préoccupée par l'escalade de la violence en Cisjordanie, notamment à Jérusalem-Est, ainsi qu'à Gaza et alentour, et par la commission éventuelle de crimes visés au #StatutdeRome." — CPI-Cour pénale int. (@CourPenaleInt) May 12, 2021 La procureure générale a ouvert début mars une enquête sur des crimes de guerre présumés dans les Territoires palestiniens, une initiative rejetée par Israël mais saluée par les Palestiniens. Mme Bensouda avait précédemment déclaré qu'il y avait un "fondement raisonnable" de croire que des crimes avaient été commis par des membres des forces israéliennes, des autorités israéliennes, du Hamas palestinien et d'autres groupes armés palestiniens durant la guerre de Gaza de 2014. Elle a souligné mercredi que son enquête se concentrera sur les faits et gestes de "toutes les parties" afin de déterminer d'éventuelles "responsabilités pénales individuelles en vertu du Statut". "Mon bureau continuera de suivre l'évolution de la situation sur le terrain et tiendra compte de toute question qui relève de sa compétence", a-t-elle ajouté. Les informations rapportées par les médias vendredi matin font état d'un bilan plus lourd: plus de 100 morts parmi les Palestiniens à Gaza et sept en Israël. Le bilan dépasse les 119 morts à Gaza depuis lundi, selon l'Autorité palestinienne. Parmi les victimes des bombardements israéliens figurent plus de 31 enfants en plus de 830 autres Palestiniens blessées, selon les autorités de Ghaza.