Un malentendu très courant entre les familles disposant des lots de terrain voisins ou issus d'un héritage. De coutume, les voisins et les proches interviennent pour trouver une solution adéquate et convenable pour les parties en conflit. Malheureusement, dans cette affaire qui a secoué les habitants de ce douar, l'irréparable s'est produit. Campant chacun sur ses positions, les cousins de cette même famille ne sont pas arrivés à trouver un terrain d'entente pour ce lot de terrain. C'est ainsi que cris, insultes et menaces fusaient de partout. Les hostilités étaient lancées. Leurs voisins sont intervenus pour les calmer et les encourager à s'asseoir ensemble autour d'une même table et faire appel à la raison afin d'arriver à résoudre leur problème. Mais en vain. Les échanges d'accusations avaient pris le dessus. Les nerfs se chauffaient au fil des minutes et on craignait le pire qui, malheureusement, ne tarda pas à venir. Hors de lui, Hassan, la trentaine, est rentré chez lui pour retourner avec un coutelas à la main. Et comme une bête enragée, il a donné un coup à l'un de ses cousins, Mohamed, un quinquagénaire, père de famille, lui causant une grave blessure à la tête. Le fils de ce dernier, ayant perdu tout contrôle de soi, est également rentré chez lui pour retourner avec un fusil de chasse à la main. Sans trop réfléchir, il a tiré une balle mettant à terre Hassan, lequel a vite rendu l'âme. Alertés, les éléments de la gendarmerie royale de la région se sont dépêchés sur la scène du crime pour diligenter une enquête minutieuse. Le chef de la brigade a donné ses instructions à ses limiers d'appeler les éléments de la protection civile pour évacuer d'abord le père blessé à la tête vers l'hôpital Ibn Baja à Taza pour être soigné, et ensuite évacuer le cadavre de Hassan vers la morgue pour être autopsié et le mis en cause, le fils du blessé, vers le tribunal.