100 millions d'euros, tel est le prêt accordé par la banque allemande de développement (KfW) à l'office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE). Ce contrat de prêt a été ratifié, mardi, par Mohammedi Allach, directeur général adjoint et directeur du pôle finance et commercial de l'ONEE branche électricité et Silke Stadtmann, directrice de la KfW au Maroc. Ce partenariat vise, en effet, à financer le programme réseaux électriques III. D'un coût global de 410 millions d'euros, le programme réseaux électriques III comprend des projets d'évacuation des moyens de production principalement d'origine renouvelable, de renforcement du réseau 400 kV, de développement et de renforcement du réseau 225 kV, précise l'office national de l'électricité et de l'eau potable dans un communiqué de presse relayé par la MAP. S'agissant du financement, ce dernier est assuré à hauteur de 352 millions d'euros. En effet, outre le prêt de 100 millions d'euros accordé par la KfW, d'autres sources de financement ont été mises à contribution dont une subvention de 15 millions d'euros au titre de la Facilité d'investissement de voisinage (FIV) octroyée par l'Union européenne, un prêt de 57 millions d'euros émanant de l'Agence française de développement (AFD) et un autre de 180 millions d'euros octroyé par la Banque européenne d'investissement (BEI). Pour rappel, le programme réseaux électriques III s'inscrit dans le cadre d'un dispositif de grande envergure lancé par l'office national de l'électricité et de l'eau potable. L'objectif primaire de cette feuille de route est de développer le réseau de l'ONEE relatif au transport d'électricité en vue d'accompagner les projets de production d'énergies renouvelables, ainsi que de renforcer la sécurité d'alimentation du Maroc en énérgie électrique. Se référant au communiqué de presse de l'ONEE, «ledit programme consiste en une configuration optimale du réseau THT permettant d'assurer le transport d'électricité dans les meilleures conditions de qualité et de coût, tout en veillant au respect des impératifs en matière de sécurité d'exploitation, de respect de l'environnement et d'équilibre régional offre-demande».