A quelques jours du premier mai, les rencontres entre syndicats et gouvernement se multiplient. Dans le secteur de l'Enseignement, le travail des commissions techniques a démarré. Le ministre de l'Education nationale, Abdellah Sâaf, a présidé, lundi à Rabat, la séance d'ouverture de la réunion de la Commission technique du dialogue social dans le secteur de l'enseignement, en présence des secrétaires généraux des syndicats signataires de l'accord du 10 décembre 2000. Un communiqué du MEN indique que la commission technique, composée de représentants des syndicats de l'enseignement, du ministère de la fonction publique et de la réforme administrative et du ministère des finances, a procédé au cours de cette réunion à l'examen des revendications concernant le statut et le régime indemnitaire. Le ministère s'attend à des progrès dans les travaux de la commission technique au cours des prochains jours.La révision du statut et du régime indemnitaire a pour objectif d'aboutir à des formules dépassant les lacunes du décret de 1985 et d'apporter des améliorations à la situation de la famille de l'enseignement surtout les catégories à bas échelles. Selon des sources proches du SNE - CDT (Syndicat national de l'enseignement) la réunion du lundi dernier était plus une annonce de la reprise des négociations qu'un début effectif, en bonne et due forme, d'un dialogue social. Mais, toujours est-il que le travail dans les commissions a bel et bien démarré et que les représentants des syndicat de l'enseignement et des responsables du ministère de l'Education nationale se rencontrent pour débattre de questions techniques. Parallèlement à cette initiative, une démarche similaire est prévue en ce qui concerne le volet global des négociations entre les centrales syndicales et le gouvernement, qui ont repris, le 19 avril 2002, de manière officielle, au niveau des responsables du gouvernement, dont le Premier ministre, et des dirigeants des syndicats.Selon des sources syndicales, la séance du mercredi, qui devrait être présidée par le ministre de l'Emploi, Abbas El Fassi, aurait pour objectif de mettre en place une nouvelle formule de négociation et de définir l'agenda des séances de travail au niveau des commissions sectorielles.