La barbarie israélienne ne connaît plus aucune limite. Les atrocités commises ces dernières 48h par Tsahal contre la population civile de Rafah dépassent tout entendement et confirment, si besoin était, le statut d'État terroriste qu'est Israël. Plus d'une soixantaine de morts en moins de deux jours. Deux jours effrayants durant lesquels l'armée israélienne a brisé toutes limites et s'est livrée, dépassant l'envergure de ses crimes habituels, à des actes de liquidation massive. Sans distinction, les militaires israéliens ont abattu femmes et enfants comme du bétail. Mercredi après-midi, Tsahal a froidement ouvert le feu contre des milliers de manifestants palestiniens. Plus de trois missiles se sont abattus sur ces civils qui exprimaient pacifiquement leur colère et leur indignation, face aux exactions et à la sauvagerie avec laquelle l'armée israélienne procède à sa politique d'extermination dans Rafah. La barbarie de ce seul acte fera plus de vingt morts et plusieurs dizaines de blessés. Selon des témoins, les corps déchiquetés des innocentes victimes jonchaient le sol. Un indescriptible carnage. Un crime horrible que les officiels sionistes ont aussitôt qualifié « d'incident », comme l'a souligné un porte-parole de Tsahal, déclinant toute responsabilité des sbires à sa solde. « L'armée israélienne enquête sur cet incident. Il s'est produit dans une zone de combat truffée d'engins explosifs déposés par avance par les Palestiniens. Il est encore trop tôt pour savoir ce qui s'est réellement passé à Rafah», a-t-il déclaré à Reuters. Baptisée sans vergogne « Arc en ciel», ce qui contraste éperdument avec sa nature abjecte, l'opération s'avère être la plus meurtrière de l'armée israélienne depuis 37 ans d'occupation de Gaza. Et les actes criminels des soldats israéliens ne s'arrêtent pas là. En plus des bombardements ciblés de civils désarmés et des destructions massives de centaines habitations, l'armée d'Israël sème également la terreur en procédant aux exécutions sommaires. En effet, plusieurs témoignages s'accordent à dire que suite aux sommations israéliennes intimant l'ordre aux civiles d'évacuer leurs maisons, ceux-ci s'exécutaient et à leur sortie, ils étaient abattus de sang froid. Chose qui n'étonne point de la part d'une armée ayant fait ses preuves en matière d'exactions et d'assassinats. La veille, les attaques disproportionnées de Tsahal avaient fait des dizaines de morts, abattus selon les mêmes procédés, en plus de centaines de blessés et des milliers de sans-abris, dont les habitations ont été pulvérisés sous prétexte qu'elles abritaient des passages souterrains destinés à approvisionner les Palestiniens en armement. Par ailleurs, cette recrudescence sans précédent de la barbarie israélienne a fait l'objet de critique virulente émanant de la part de l'ensemble de la communauté internationale. Même au niveau de la Knesset, des députés de gauche ont fortement critiqué ce qu'ils ont qualifié de «bain de sang». Mais on le sait depuis toujours, l'État hébreu, qui se considère au-dessus de la loi, n'a que faire de toutes ces sorties qui lui sont totalement insignifiantes. Israël poursuit donc sa sale besogne en dépit des condamnations émanant des quatre coins du globe, à l'exception de la Maison-Blanche qui fait de l'hypocrisie son atout majeur dans pareille situation. Ainsi, George W. Bush s'est dit troublé par… « le regain de violence dans la bande de Gaza», sans évoquer les auteurs de la violence puisqu'il était en plein discours devant une association américaine pro-israélienne. Présidentielles obligent. Scott McClellan, porte-parole de la Maison-Blanche, allait cependant pousser le bouchon encore plus loin en déclarant que « les Etats-Unis comprenaient les justifications données par les autorités israéliennes. » En voilà un qui ne mâche pas ses mots, ou plutôt ceux de sa hiérarchie.