Veni, vidi, mais pas vici. Comme tout le monde le sait, nos athlètes étaient venus à Londres, ils ont vu mais ils n'ont pas gagné. Un fiasco sans précédent et une piètre performance étaient les lots remportés. La montagne a donc accouché d'une souris. Une seule médaille, en bronze en plus, décrochée au 1.500 m par celui qui a sauvé l'honneur, Abdelâati Iguider. Suite à ce constat, le Comité directeur (CD) de la Fédération royale marocaine d'Athlétisme (FRMA) s'est réuni mercredi à Rabat pour faire une évaluation du bilan de la participation des athlètes marocains aux JO et discuter du programme national 2012-2013 et du phénomène du dopage. Le CD et le bureau fédéral ont relevé que, les résultats des athlètes marocains, lors des JO de Londres, n'étaient pas à la hauteur des aspirations de la FRMA. Ils ont examiné et approuvé les grandes lignes du programme sportif pour l'année 2012-2013, qui sera soumis aux conseillers techniques de la Fédération afin d'élaborer le programme final, qui devrait être validé par le CD avant le début de la saison sportive, indique un communiqué de la Fédération. S'agissant du dopage, les membres du comité ont fermement dénoncé ce phénomène qui nuit à l'intégrité physique des athlètes et discrédite la concurrence sportive, notant que ce fléau continue de ravager le monde entier et n'a pas épargné le Maroc. Les membres du comité ont conclu qu'en dépit des mesures de précaution et de prévention adoptées par la FRMA, de la création d'une instance médicale anti-dopage, des campagnes de sensibilisation et des sanctions sévères prises par la Fédération à l'encontre des personnes impliquées, le phénomène ne semble pas totalement éradiqué en raison de plusieurs facteurs qui sont souvent très difficiles à contrôler, surveiller et contenir. Néanmoins, les Marocains ne sont pas encore prêts à oublier cette débâcle. Elle restera pour longtemps synonyme de déshonneur pour l'athlétisme national qui traînera encore longtemps comme un énorme boulet ce terrifiant échec.