Selon Younes El Jaouhari, président d'Olea Institute, «la vision de l'acte d'entreprendre solidaire est une combinaison entre l'action sociale dans un cadre associatif et le fait d'entreprendre dans une logique privée». L'exercice n'est pas simple car le bénévolat implique une grande disponibilité et de l'énergie à revendre. Les entreprises qui adhèrent à cette philosophie y mettent les moyens humains et financiers de telle sorte à développer certaines filières et donc faire bénéficier des populations défavorisées. Toutes seront unanimes à dire que l'impact du développement de l'entreprise sociale sur l'ensemble d'une économie nationale est certain. Et c'est pour fédérer davantage de personnes autour de la question que l'ONG a profité de l'événement organisé dans les antres de l'Université Internationale de Casablanca pour créer le Collectif marocain pour le développement et l'entrepreneuriat solidaire. Ce regroupement non formel de structures associatives visera à promouvoir l'entrepreneuriat solidaire. Olea Institute, dans sa mission première, s'emploie dans le développement humain. L'économie solidaire représentant la solution idoine pour l'atteindre. C'est mondialement démontré. Et cela ne date pas d'hier. Selon Amandine Barthélémy et Romain Slitine, «cette forme d'entrepreneuriat, au service de l'intérêt général, recouvre l'ensemble des initiatives économiques dont la finalité principale est sociale ou environnementale et qui réinvestissent la majorité de leurs bénéfices au profit de cette mission. L'entrepreneuriat social est apparu au cours des années 1990 en Europe et aux Etats-Unis avec des approches différenciées». De la même manière que le Collectif qui vient d'être créé au Maroc, les entrepreneurs sociaux sont fédérés au sein du Mouvement des entrepreneurs sociaux (Mouves) en France. Ce mouvement définit l'entrepreneuriat social ainsi : «Les entreprises sociales sont des entreprises à finalité sociale, sociétale ou environnementale et à un seuil lucratif limité. Elles cherchent à associer leurs parties prenantes à leur gouvernance». Cette définition émane de travaux à l'échelon européen. Le Maroc suit les pas doucement mais sûrement. Tout est à faire à ce niveau car les actions sont encore trop parcellaires et l'impact positif encore faible. L'INDH devrait pourtant être utilisée pour appuyer sur l'accélérateur et devenir le catalyseur de la démarche globale. Billet: Il est temps de partir Certains signes ne trompent pas en entreprise. Quand le climat se dégrade et que la démotivation s'installe, il est temps pour le salarié concerné de scruter d'autres horizons. Opter pour le choix de la facilité pour rester et baisser de régime en attendant des jours meilleurs est une erreur. Les exemples en entreprise sont nombreux. Ceux qui ont baissé les bras n'avancent pas. Ceux qui décident de prendre sa destinée en main pour améliorer leurs conditions de travail sont les plus intelligents et les plus sages. Car rester dans une entreprise en pensant être indispensable sans être rentable est une erreur fatale. Au-delà de l'ancienneté et du confort assuré par l'entreprise, l'employeur est en droit de réviser à n'importe quel moment les missions des uns et des autres quand il voit que les ressources sont gaspillées. Le salarié devra prendre en ligne de compte ce point et démontrer à son supérieur hiérarchique que malgré les conditions difficiles, il est de bonne foi et veut contribuer à la productivité de l'entreprise. Partant de là, il sera en mesure d'évaluer la situation de manière plus pragmatique. Si avec un état d'esprit sain et positif, la situation ne s'améliore pas, il devra se rendre à l'évidence que l'erreur ne vient pas de lui. Dans ce cas précis, soit il est victime d'une ambiance générale néfaste à tout le monde, soit des personnes malveillantes lui pourrissent la vie. Dans les deux cas, il devra évaluer les opportunités de rétablir la situation en sa faveur ou partir. Ce sondage ne devra pas prendre du temps car il en va de sa santé mentale. S'il sent que c'est peine perdue d'essayer alors il devra sans plus tarder scruter d'autres horizons. Le principe étant de résister à toutes zones de turbulence pour ne pas laisser l'opportunité aux nuisances de s'infiltrer dans sa vie professionnelle ou sa vie tout court. Les plus coriaces y arrivent fort heureusement. Les plus sensibles se prennent les pieds dans les pièges des personnes malintentionnées et craquent. Ce n'est pas le but. Le bilan devra être avant cette phase pour sauvegarder ses arrières et se sauver si c'est la seule issue.