Réunions des commissions administratives chargées de la révision des listes électorales générales au titre de 2025    Droit de grève : Gouvernement ? Syndicats ? Qui aura le dernier mot ?    RNI: Aziz Akhannouch préside une réunion du bureau politique    Importations de céréales : une hausse modérée en 2024    Vignette automobile 2025 : Gratuité du service de paiement électronique    Amnistie fiscale : Le montant définitif des avoirs en liquide déclarés atteint 127 MMDH    Essaouira: Trois nouvelles liaisons aériennes vers Paris, Lyon et Nantes dès avril    Recyclage : la collecte des chutes, ce petit geste qui change tout    Le Raja et les FAR motivés par des primes pour décrocher la victoire    Football : Opération réussie pour Yahya Attiat-Allah après sa blessure    DGAPR : Les prisons marocaines recensent 47 cas de rougeole    Moroccan Actor Saïd Taghmaoui's Los Angeles home lost to fires    Casablanca. La diversité culturelle au cœur des célébrations d'Id Yennayer 2975    Paris. Le caftan à l'honneur    Histoire : Caligula a tué le roi romain de Maurétanie à cause d'un manteau de pourpre    CDM (f) U17 Maroc 25: La CAF dévoile son programme qualificatif    Côte d'Ivoire: M. Ouattara affirme ne pas avoir pris de décision au sujet de sa candidature à la Présidentielle de 2025    L'influenceur Doualemn expulsé puis renvoyé en France : «L'Algérie cherche à humilier la France», clame Bruno Retailleau    Températures prévues pour le samedi 11 janvier 2025    Le chinois Jingye Group rejoint le gazoduc Afrique atlantique    Atlas Cloud Services : Le Maroc inaugure sa première marketplace cloud souveraine    CCAF : Un arbitre burundais pour Lunda-Sul vs RSB.    Découverte des épaves de deux navires archéologiques au large d'El Jadida    Sao Tomé-et-Principe. Carlos Vila Nova nomme une nouvelle Première ministre    Le Jardin Zoologique National : 6 millions de visiteurs en 13 ans    L'Afrique du Sud et l'Algérie vont adorer cette décision américaine    Les équipes marocaines ont réparé 350 kilomètres de réseaux endommagés après les inondations de Valence    Mohamed Ould Errachid reçoit une délégation sénatoriale française, le prochain forum parlementaire bilatéral bientôt    Football: La FRMF et les Ligues Nationales tiendront leurs AG le 13 mars prochain    Futsal féminin: Le Maroc, va-t-il accueillir la 1ère CAN féminine qualificative pour la CDM 2025 ?    Cour des comptes : El Adaoui au Parlement mercredi    Le régime algérien refuse de reprendre ses "porte-paroles" de la France... Un pays qui jette ses citoyens au-delà de ses frontières    Los Angeles : Saïd Taghmaoui témoigne du cauchemar des incendies    Poutine "ouvert au contact" avec Trump sans condition préalable    A Scandal Tarnishes Mandela's Legacy... His Grandson, the "Icon" in Algeria, Accused of Theft and Crime    19th-century shipwrecks discovered off El Jadida coast    Vol inaugural de la ligne Madrid-Dakhla : l'ONMT réunit cent prescripteurs espagnols et portugais    Sarah Knafo appelle à une rupture totale avec l'Algérie : "Ce pays n'est plus un ami, nous ne lui devons plus rien"    ( Vidéo) Mali-Algérie : la colère gronde à Bamako    Des experts US s'informent à Rabat de l'expérience marocaine en matière juridique et judiciaire    Air Arabia inaugure un nouveau vol direct Rabat-Oujda    Marrakech. 15.000 marathoniens attendus le 26 janvier    Les prévisions du vendredi 10 janvier    La décision du Ghana de rompre ses relations avec le "Polisario" suscite un large intérêt dans la presse italienne    FLAM 2025 : Un festival du livre ouvert sur l'Afrique, pour connaisseurs et non-initiés    Adieu L'artiste...    Festival Marocain de la Musique Andalouse : une édition « à la croisée des cultures »    Tranche de vie : Ces prénoms qui traversent nos vies    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Exportations : Ce qui fait défaut au Maroc...
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 15 - 09 - 2014

Les exportations marocaines font toujours pencher la balance commerciale nationale du mauvais côté. Un constat qui, de par son évidence, n'est plus à rappeler.
À ce titre, la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l'économie et des finances s'est penchée sur la question. Résultat, elle vient de publier une étude, baptisée «Dynamique des exportations marocaines: marges intensives et extensives». Il s'agit d'une analyse microéconomique de la dynamique des exportations au niveau des produits et des marchés d'exportation. Cette étude a donc permis d'identifier les sources de la dynamique des exportations marocaines en les décomposant en marge intensive, qui correspond aux variations des exportations de biens classiquement vendus sur des marchés déjà explorés, et en marge extensive, illustrant la présence de nouveaux flux d'échanges de nouveaux produits et/ou vers de nouveaux marchés.
Aussi, À l'issue de l'étude, la DEPF est ressortie avec certains constats. Le premier est celui relatif à la concentration des produits et des marchés.
En effet, les exportations marocaines se caractérisent par une concentration importante des produits et des marchés avec seulement 3,5% des produits exportés et 6,4% des marchés (9 pays) à l'export qui couvraient 80% de la valeur globale des exportations en 1998. Cette concentration s'est relativement atténuée en 2012 pour les marchés, au moment où la diversification des produits ne s'est pas améliorée avec 11% des marchés (20 pays) et 2,9% des produits pour 80% des exportations.
Le deuxième constat est relatif à la croissance des exportations. Cette dernière a été, en moyenne sur toute la période de l'étude (1998-2012 hors 2009), essentiellement, soutenue par l'intensification des ventes des produits d'exportation existants sur les marchés d'exportation déjà explorés, à hauteur de 212%, et par l'exportation des produits existants vers les marchés déjà explorés mais qui n'ont jamais fait l'objet de l'exportation de ces produits, à hauteur de 42%. Le constat suivant fait état de l'effet positif des deux composantes précédentes qui reste contrebalancé par la diminution et la disparition des exportations de produits existants sur les anciens marchés.
Le quatrième constat relevé par la DEPF est relatif à la contribution de la marge intensive à la croissance des exportations évaluée à 52%. Cette contribution est plus importante que celle de la marge extensive évaluée à 48% en moyenne sur l'ensemble de la période.
Cette importance est plus prononcée au cours des dernières années par rapport aux années précédentes avec 60% en 1999-2007 et 40% en 2008-2012.
Enfin, la DEPF a relevé que les résultats de l'analyse microéconomique des exportations témoignent de la présence de gains substantiels à explorer moyennant, notamment, le renforcement de la capacité à lancer de nouveaux produits et à cibler de nouveaux marchés ainsi que l'augmentation du taux de survie des nouveaux venus sur le marché d'exportation.
Des hauts et des bas…
Entre 1998 et 2012, le nombre de produits exportés a enregistré un taux d'accroissement global de 21% entre ces deux dates, passant de 2.429 produits à 2.948. De même, le nombre de marchés d'exportation a augmenté de 24% en passant de 141 à 175 marchés entre les deux dates. Aussi, le nombre de transactions s'est consolidé de près de 58% passant de 11.339 transactions en 1998 à 17.872 en 2012, avec une valeur moyenne par opération passant de 6,1 millions de dirhams en 1998 à 10,3 millions de dirhams en 2012.
Aussi, entre 2007 et 2012, le nombre de transactions a continué sa progression à un rythme de 2,1% l'an, au moment où le taux d'accroissement annuel du nombre de produits n'a pas dépassé 0,7% et celui du nombre de marchés 0,6%. Cette lecture permet d'avoir une première idée sur la dynamique des exportations marocaines.
La progression des flux d'exportation sur la première période s'est accompagnée d'une hausse à la fois du nombre de produits et de marchés. Sur la deuxième période, ces derniers n'ont progressé que faiblement avec, toutefois, une poursuite de la consolidation du nombre de transactions effectuées, donnant lieu à une progression des exportations globales à un rythme de 5,5% par an contre 4,2% au cours de la période précédente. Cela peut s'expliquer par la présence d'un effet de diversification que traduit l'exportation de certains produits habituels sur des marchés déjà explorés.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.