Pas très loquace, une fois n'est pas coutume, Mahjoubi Ahardane, le secrétaire général du Mouvement national populaire (MNP), n'en a pas moins été assez virulent dans sa réaction face à la position du PPS. Aujourd'hui Le Maroc : Les partis de la Mouvance Populaire Unifiée ont été reçus la semaine dernière par le Premier ministre Driss Jettou. Quel a été l'objet de cette rencontre ? Mahjoubi Ahardane : Est-ce une enquête de police ou bien une simple curiosité de votre part ? Ceci-dit, il n'en reste pas moins vrai que nous voyons le Premier ministre, pour une raison ou une autre, chaque fois que c'est nécessaire… Mais non, cette fois, pour ce qui semble inquiéter certains. L'augmentation de la représentativité de la Mouvance dans le gouvernement a-t-elle été à l'ordre du jour de cette réunion ? Absolument pas. Cette revendication, somme toute légitime de votre part, a suscité des réactions intempestives à l'image de celle du Parti du Progrès et du Socialisme. Qu'en pensez-vous ? Aucune revendication n'a été abordée. Le PPS, dans deux communiqués de son Bureau politique et de son Comité central, a parlé d'un complot contre la transition démocratique et d'un dérapage. Quel est votre commentaire ? Un complot ? nous n'avons jamais comploté contre quiconque, au contraire de certains qui semblent donner des leçons de rectitude. Il semble qu'Ismaïl continue de voir rouge car il n'a pas dû oublier Moscou et son parapluie. Le secrétaire général du PPS, Moulay Ismaïl Alaoui, dans une interview à l'hebdomadaire Assahifa, est allé jusqu'à qualifier les responsables de la Mouvance d'avoir « perdu la raison ». Quel commentaire faites-vous à ces déclarations ? Je me demande pour quelle raison cette véhémence, cette rancune, et somme toute cette phobie.