L'Association sportive des courses sur route et marathon procède aux dernières retouches, avant d'aborder la 7ème édition du Marathon de Casablanca prévu ce dimanche. Le jour «J» se pointe finalement à l'horizon et la ville blanche est sur le point de vivre son événement sportif incontournable, le Marathon de Casablanca qui repart pour un 7ème tour cette année. D'édition à l'autre, la manifestation prend de l'ampleur jusqu'à devenir un parcours obligé pour les marathoniens de divers horizons. En effet, cette 7ème édition verra certainement le nombre de participants quasiment doubler, passant d'environ 9 000 athlètes, lors de l'édition précédente, pour atteindre quelque 20 000 cette édition. C'est du moins ce qu'ambitionne Mohamed Maâzaoui, président de l'Association sportive des courses sur route et marathon (ASCRM). Lors d'un entretien qu'il nous a accordé, Maâzaoui nous avait fait part de sa satisfaction et de l'honneur que représentait le haut patronage de SM le Roi MohammedVI. Une nouveauté qui ne manquera pas de donner une symbolique particulière à l'événement. D'autres nouveautés vont également ponctuer cette 7ème édition. Il s'agit, tout d'abord, d'un partenariat qui lie l'ASCRM à la RTM pour une durée de 3 ans. Le marathon sera ainsi retransmis en intégralité sur la première chaîne satellitaire. Chose qui lui permettra d'avoir un écho plus important, qui se répercutera sur l'événement et qui aura, inéluctablement, des retombées positives sur la perle de l'Atlantique. Il est également à souligner que l'ASCRM sera dorénavant chapeautée, pour cet événement, par la Fédération royale marocaine d'athlétisme. Aussi, une convention a fait son entrée au Marathon de Casablanca, liant les organisateurs à une manager allemande. Celle-ci s'attellera à alimenter le marathon de pointures marathoniennes de renom. Pour cette édition, elle permettra à un groupe d'athlètes kenyans de prendre part à l'événement. Toujours dans le volet innovation, l'on retiendra la mise sur rail d'une course pour marathoniens en herbe. Longue de 5 kilomètres, cette épreuve connaîtra la participation de quelque 6000 jeunes, d'un âge compris entre 11 et 13 ans. Les prétendants à cette course ont pour condition d'être scolarisés et sont sélectionnés au niveau des écoles, publiques et privées. Cette nouvelle course puise ses sources dans une convention entre la Fédération royale marocaine d'athlétisme et le ministère de l'Éducation nationale. Aujourd'hui que l'on est sur le point de vivre le Marathon de Casablanca, les organisateurs voient grand et souhaitent, chose tout à fait légitime, que le record de 2h 44mn 44sec, œuvre de Boubker Aâfoui, soit pulvérisé. À cet effet, un lièvre kenyan a été engagé et il aura pour tâche de hâter le pas en imprimant un rythme élevé sur une trentaine de kilomètres. Les organisateurs visent, par-là, à descendre sous la barre du record actuel et, pourquoi pas, sous celle des 2h 10mn. Une réalisation qui propulsera le marathon casablancais parmi les plus illustres de par le monde. Il serait toutefois pertinent de rappeler que l'édition précédente a été remportée par le Kenyan Benjamin Itok, qui n'était autre que… le lièvre de service.