J'adore le livre et je rêve de mourir debout en train de lire devant ma bibliothèque. En attendant, je suis allé lundi en fin d'après-midi visiter le Salon du Livre de Casablanca. Bon Dieu ! Pour un truc qui se fait appeler «Siel», ça ne planait pas très haut. En fait, ça ressemblait comme deux pages vides aux éditions précédentes : beaucoup de stands identiques petits et étroits et qu'on sent complexés devant les rares pavillons spacieux et lumineux, des tonnes de livres de tous les genres et de toutes les couleurs, plein d'éditeurs vaguement confrères qui discutent (mauvaises) affaires dans des couloirs presque vides et tristes à mourir. Et c'est là où je voulais en venir. Je n'ai jamais compris pourquoi les organisateurs de ce si noble événement n'ont pas encore compris que si on veut attirer les gens vers la lecture, il faut leur créer la bonne atmosphère qui va avec. Vous savez, la lecture c'est comme un acte d'amour : si l'ambiance ne s'y prête pas, et bien ça ne fonctionne pas. Ciel, faites quelque chose ! A demain