On a bien l'impression que les villes principales du royaume sont soumises à une réelle course vers le statut Métropolitain. Au fait, la capitale du pays se met au grand galop dans ce registre, à travers sa vis ta flambante qui se tisse en haut standing de ville verte, propre et impériale, la cité du Détroit n'en est guère des moindres, de par sa majesté et sa grâce, défiant les contrées de l'autre rive de la Méditerranée. Son alter ego adjacente, baptisée de colombe blanche, s'érige en nymphe du nord, emmitouflée dans sa belle houppelande de rêve. Au cœur de la nation, sur les écumes de l'Atlantique,s'emploie la capitale du Souss, depuis que le Souverain lui assigne le cachet solennel de Centralité pour lui décerner les sceaux de la reviviscence, soixante ans après son cataclysme de 1960. Le Roi avait débarqué en 2020 sur les lieux afin d'impulser en pompe, ce challenge vers la Métropolitanéïté pour une ville qui vécut le sinistre du séisme et celui de la marginalité, des lustres durant. Aujourd'hui, le regain de cause dont elle ne cesse de jouir lui a donné des ailes, fort confortée par la confiance Royale et surtout par cet emblème Central qu'Il lui a confié en paradigme symbolisé mais assidu et laborieux.Autant de villes marocaines qui n'ont rien à envier aux plus prisées en terme de structuration urbaine dans le monde. Rabat, Tanger, Tétouan, Agadir et bien d'autres dont le substrat se magnifie au fil du temps, caracolent au summum à grandes enjambées.Sans doute, l'exemple d'Agadir défraie toute la chronique en matière de relooking, mais aussi de promotion, en investissements et jaillissements industriel, grâce à la sollicitude Royale avérée et reconnue. Le rôle Central en tant que plaque tournante du royaume, entre le nord et le sud, d'une part et la proximité de la profondeur de l'Afrique dont le Maroc est attachant, d'autre part, est de plus en plus certain. La fauchaison féconde que l'Etat entreprend, dans l'approche des grands travaux après un bon labour, en parallèle avec les villes des régions récupérées du Sahara, précisément Laâyoune et Dakhla, est en passe de réduire les disparités spatiales, par le biais des Métropoles qui tirent vers le haut toutes leurs périphéries satellitaires. Nonobstant, il sera plus loisible de mener une véritable transition au niveau de la réduction des écarts sociaux pour harmoniser les deux affluents indissociables du fleuve de développement intégré, équitable et pérenne.