Bientôt, la seconde trémie d'Agadir verra le jour et mettra du baume au cœur. Majestueux ! Une autre perle resplendit de sublimité sur la galaxie de joyaux qui orne la cité martyre. Décidément, on aura blasonné sans répit, ses compartiments pluriels, depuis les forteresses du promontoire impérial de la citadelle, aux tagines succulents de Tikiouine et aux écumes phosphorescentes de la nouvelle corniche d'Anza. Au fur et à mesure, le PDU Royal fleurit dans les près de la jouvence des résidents aux jardins fascinants du complexe Ibn Zaïdoune. Aux galops palpitants de ces projets de refonte urbaine, se mêle l'ingéniosité du privé, à l'image d'Agadir Bay au quartier Founty dont les édifices fastueux se profilent à vives enjambées, du somptueux téléphérique de la société Dania Land dont les wagonnets surplombent la baie en auréole à destination des remparts remis à neuf. Jamais, on aurait cru qu'un beau matin, on allait se réveiller avec tant de fascinations, du fond en comble ! Il est bien vrai et réjouissant que cette bougée métropolitaine est l'œuvre du Souverain, depuis sa fameuse descente en février 2020 sur la capitale du Souss à laquelle il aura poinçonné le ticket de la «Centralité» solennelle. Mais, il est aussi bien honnête de reconnaître l'engagement patriotique de tous les acteurs de cet imposant élan, magistralement revigoré de main de maître par le chef de file de la région Souss Massa. On y est allé à petits trots, sans trop de fanfare, mais avec cœur et métier, à tel point que les estivants, juchés sur les cabines de l'engin volant ou enivrés en randonnées sur la promenade, en sont épatés de bout en bout sans pour autant, se plaindre des désagréments causés par les travaux en cours. En fait, il va sans dire que cette métamorphose dont la ville fait objet de manière prompte et résolue, ne fait que commencer et ne prend fin qu'en l'an 2024, date de l'expiration du programme Royale. Encore un peu plus de deux ans pour parachever tous les projets prévus, mais probablement, il y en aura davantage plus consistants, car dit-on, l'appétit vient en mangeant. Ce qui est édifié en l'espace d'un peu plus d'une année affecté par la contrainte de la pandémie, est déjà fabuleux et le reste, sans nul doute, serait aux délais requis. «Il ne faut jamais changer une équipe qui gagne» a-t-on l'habitude de dire en pareille circonstance, puisque la synergie et l'entrain sont de mise. On ne peut donc se retenir dans ce sens, de rappeler une citation de Jean Jaurès, communiste français et fondateur du célèbre quotidien (l'Humanité) : « L'abondance est le fruit de la bonne administration ! »