Cela bouge en trombe, à la 79ème session des NU en marge de l'AG de l'instance onusienne, ces tout deniers temps. Le Sahara marocain étant d'actualité, le chef de la diplomatie du Royaume en compagnie de son ambassadeur permanent, entament des entrevues avec les responsables onusiens de ce dossier crucial. Poursuivant le dynamisme impulsé par le Roi sur cette question nationale, le département marocain des affaires étrangères mettrait les bouchées doubles sur la dernière ligne droite de ce conflit qui y a duré quasiment un demi-siècle. Le différend que le pouvoir militariste d'Alger tente de faire perdurer pour étirer au maximum son régime, semble agoniser sous l'effet de ses ultimes convulsions. « On ne fait pas la guerre pour s'en débarrasser ! », disait Jean Jaurès, leader du socialisme en France. La junte paraît donc se réjouir à souhait, en complotant une guerre artificielle contre son voisin, aux dépens de paix de la région et le bien-être de son peuple. Cependant, la vérité cristalline afférente à la justesse de la thèse marocaine s'érige à tout jamais en réel revers pour ses envies martiales. Cette réalité claire tel l'eau de roche, confortée par l'initiative de l'autonomie que le Maroc ne cesse d'arborer haut et fort depuis 2007, à l'appréciation de la communauté internationale, fait déferler une centaine de partisans dont le dernier en date n'est autre que la Finlande. Nombre de pays se sont rendus à l'évidence et ont rallié ce mouvement de la souveraineté du Maroc sur ses enclaves récupérées, notamment la France dont le président est attendu, à la fin de ce mois en visite d'Etat, pour en sceller non sans grande solennité, la reconnaissance déjà consommée. En parallèle de cet entrain diplomatique en scène planétaire, le Maroc mène, tambours battants, un élan édificateur dans ses métropoles libérées, en matière de la refonte institutionnelle et la nomenclature développementale. Le royaume est fin prêt pour le règlement définitif de cette affaire en suspens depuis une éternité, sous l'égide des Nations Unies, sur la seule base crédible et réaliste d'autonomie du Sahara dans le cadre de la souveraineté marocaine. On serait bien tenter de conclure ce billet par cette citation pour le moins qu'on puisse dire, éloquente et instructive, destinée vraisemblablement aux pays comme celui qu'on « avoisine » à propos duquel Feu le Roi Hassan II a émis sa fameuse insinuation. La citation en question est bien celle d'Albert Einstein qui conviendrait au cas Royal : « Il apparaît malheureusement que certains Etats mettent sur pied et entretiennent jalousement des armées dans lesquelles ils engloutissent leur argent et leurs jeunes gens. Tant que de telles armées existeront, les colonels qui les dirigent voudront les utiliser et les politiciens qui les ont mises sur pied voudront justifier leur existence. Ce n'est qu'au prix de l'affranchissement de la militarisation que l'homme cessera de faire la guerre ! »