C'est ce vendredi 6 novembre, que le Maroc célèbre, dans l'allégresse et la fierté, le 40e anniversaire de la Marche verte. Il y a donc quatre décennies, jour pour jour, de braves compatriotes, de tous les coins du territoire, ont foulé le sol du Sahara récupéré et transcrit, de la manière la plus flamboyante, l'une des épopées phares de notre Histoire contemporaine. Depuis, bien des eaux ont coulé sous les ponts ! Que de vicissitudes ont jalonné le parcours de cette récupération, pendant quatre décades ! Les convoitises voraces, de toutes parts, se déchainent sans que notre pays ne cède d'un iota. Bien au contraire, cette cause n'a fait que cimenter, plus fort encore, les liens d'attachement et de patriotisme du Roi et du Peuple pour cette intégrité territoriale inviolable. L'unanimité est telle que nul ne peut ébranler cette communion inattaquable. L'édification galopante de ces contrées libérées, à travers la mise en place de multiples réformes institutionnelles et de grands projets, se révèle au grand jour, à la même cadence que leurs homologues de toute la Nation. Par contre, ces mutations profondes qui s'opèrent dans les domaines multiformes de l'édifice démocratique et développemental, ne fait qu'enrager les voisins de l'Est et leur créature fantoche. Et depuis, les complots ne font que pleuvoir pour désarçonner cette symbiose. Cependant, une fois n'est pas coutume, l'exception marocaine se fait prévaloir sur la scène planétaire. Le principe de l'autonomie dans les provinces du sud, sous la souveraineté du royaume, que les instances onusiennes adoptaient avec solennité, ruisselait comme une douche froide sur le dos des prédateurs. Les avancées notoires que notre pays cumulait, au fil du temps, notamment la régionalisation élargie, amorcée suite aux dernières échéances consultatives, confortaient bien cette suggestion de haut degré de sagesse. Cette année, la commémoration de cet événement empreint d'héroïsme et de liesse populaire, est rehaussée par la présence effective du Souverain dans les provinces du Sahara. Une résolution de grande portée symbolique qui, d'une part, traduit cet ancrage indéfectible de la cause sacrée dans les fibres de tout concitoyen et concitoyenne, à commencer par le Monarque. D'autre part, cette détermination infaillible ambitionne de couper court, encore une fois, à toute tentative de porter atteinte à cette sacralité irrévocable. Aussi, le symbole de l'allégeance aux sultans chérifiens sur lequel, parmi tant d'autres motifs, reposait la légitimité de ce retour à la mèrae-patrie aux yeux de la communauté internationale, réaffirme-t-il encore le bien-fondé et la véracité de l'idolâtrie que les Marocains, toutes souches et registres confondus, éprouvent pour leur Sahara. Et ce n'est ni la junte algéroise ni son guignol fictif qui viendraient ébranler ce culte séculaire. La Larche verte de 1975 à laquelle ont pris part plus de 350.000 volontaires, en est, en fait, l'illustration irréfutable !