Pour la 21ème édition du Festival International du Film de Marrakech, le réalisateur italien de renom, Luca Guadagnino, présidera un jury international composé de neuf personnalités du monde du cinéma, venant de cinq continents. Neuf artistes et réalisateurs de haut calibre, issus de neuf pays, composeront le jury de cette édition. À leur tête, le cinéaste Luca Guadagnino, dont la carrière internationalement acclamée fait de lui une figure incontournable du septième art, particulièrement admirée pour son approche singulière et esthétique. « Je suis honoré de présider ce festival qui lie mon héritage arabe et mon amour pour le cinéma », a-t-il exprimé, en évoquant un souvenir personnel d'il y a plus de vingt ans, lorsqu'il a découvert le Maroc pour la première fois.
Aux côtés de Guadagnino, des figures majeures du cinéma mondial : le réalisateur iranien Ali Abbasi, dont le style inimitable est salué pour son réalisme percutant, la réalisatrice indienne Zoya Akhtar, l'actrice américaine et récente réalisatrice Patricia Arquette, la célèbre actrice belge Virginie Efira, l'acteur australien en pleine ascension Jacob Elordi, ainsi que le talentueux Andrew Garfield, l'actrice marocaine Nadia Kounda et le réalisateur argentin Santiago Mitre. Ensemble, ils auront pour mission de départager les films en compétition, en accordant l'Etoile d'or à l'œuvre la plus remarquable parmi les 14 sélectionnées.
Reconnu pour des œuvres marquantes comme « Call Me By Your Name » et « Challengers », Guadagnino est un réalisateur qui explore sans cesse des thèmes profonds tels que la jeunesse et le désir. Avec un pied dans le cinéma italien et un autre dans les productions internationales, il est l'un des rares cinéastes à réussir ce mariage d'époques et de cultures à travers une esthétique puissante et une sensibilité unique. Ses collaborations avec des acteurs comme Tilda Swinton, Timothée Chalamet et Zendaya témoignent de sa capacité à révéler des performances d'une intensité rare.
Dans un hommage à son héritage arabe, Guadagnino a confié que ce festival, et la ville de Marrakech elle-même, avaient une signification profonde pour lui. Sa mère, d'origine algérienne et ayant grandi au Maroc, a insufflé en lui un attachement particulier pour la culture et les paysages marocains. « Mon ADN arabe est puissamment ancré dans les pouvoirs magiques du Festival de Marrakech », a-t-il souligné, évoquant avec émotion son retour en tant que président du jury.
Le Festival de Marrakech, qui attire chaque année des milliers de passionnés, conforte ainsi son statut d'événement majeur de l'industrie cinématographique en accueillant des talents du monde entier. Après l'Etoile d'or décernée l'an dernier à « La Mère de tous les mensonges » d'Asmae El Moudir, cette édition promet d'être marquée par une pluralité d'expressions et une diversité de récits.