En dépit de sa profonde crise dans laquelle elle ne cesse de se déployer pour échapper à une éventuelle guerre civile, pouvant bannir son régime, l'Algérie poursuit ses hostilités envers l'intégrité territoriale de notre pays… En connivence avec l'Afrique du Sud, larron farouche dans cette manœuvre anti marocaine, elle mène une campagne haineuse au profit des sécessionnistes hagards dont les ultimes cartouches mouillées n'ont plus aucun effet sur les «clients», en leurre. Ripostant à ces infâmes machinations, le Maroc, fort conforté par la justesse de ses thèses, fondées par le principe de l'autonomies sur ses terres récupérées sous sa souveraineté, rassemble une quarantaine de nations africaines, en vue d'endiguer ce prosélytisme goguenard des parrains veules des séparatistes. Cette démarche marocaine est résolument basée sur un mot d'ordre fondateur : le dossier du Sahara est une question exclusivement onusienne dont le processus de régularisation se situe dans le cadre d'une conception pacifique et durable, sur la base de la suggestion marocaine unanimement reconnue par les communautés internationales. La réunion ministérielle africaine tenue par notre pays à Marrakech, rappelle à l'ordre ses antagonistes, en replaçant le débat dans son contexte onusien, en dehors de toute immixtion de l'Union Africaine, tel qu'il fut auparavant, par aberration criarde. Seule l'Organisation des Nations Unies est habilitée à trancher sur ce différend artificiel qui n'a, en fait, que trop duré, justement pour ces convoitises hégémoniques dont fait preuve la cohorte militariste algéroise, depuis des lustres. Dans ce sens, on croit bien savoir que le rassemblement de Pretoria qui se tient simultanément avec celui de la cité ocre s'est vu amoindrir par nombre de pays parmi les quinze que compte l'effectif des membres actifs de la communauté de développement de l'Afrique australe (SADC). Ces derniers au nombre de six ont finalement préféré se joindre à la messe de la diplomatie africaine de Marrakech, au lieu de censé faire partie des «leurs». Un facteur fort significatif qui témoigne, une fois n'est pas coutume, de la véracité et de la solidité du plaidoyers marocain. Il va sans dire que, au-delà du débat consolidant la décision onusienne ratifiée, en août dernier, selon laquelle l'ONU est l'unique leadership dans le conflit saharien, les ministres africains, largement réunis hier à Marrakech, ont également eu l'occasion de mener un échange fructueux sur les défis africains de l'heure, en termes de coopération et d'entraide dans moult domaines de développement, afin de fortifier les aspirations des peuples respectifs et optimiser le potentiel africain au service des populations, sans verser dans des accrocs gratuits et préjudiciables.