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Une université d'été belliqueuse
Publié dans Albayane le 24 - 08 - 2014

Que manigance encore l'Algérie pour tenter de déstabiliser vainement le Maroc ? La tenue récente de l'université d'été à Boumerdas sent le roussi, après tant de revers essuyés, ces derniers temps, par notre voisin de l'est, visiblement pris de rage.
Ce rassemblement fort médiatisé par la presse algérienne, abritait, en fait, une pléthore de décideurs, de stratèges, de théologiens, et...de protégés séparatistes. On devinera très aisément, le menu de cette cinquième rencontre d'aliénation qui échoit au moment où la sérénité marocaine continue à s'amplifier et, en conséquence, à irriter les martiaux d'Alger. Le périple royal dans nombre de pays africains, couronné par une panoplie d'accords de coopération multiformes, ainsi que les mesures humaines et civiques, inhérentes à la régularisation des sans-papiers africains dans le royaume, les contacts itératifs d'amitié avec les grandes puissances, notamment les Etats Unis, la Russie, la Chine, en plus du registre avancé avec l'Union Européenne, les progrès notoires dans maints domaines, institutionnel, démocratique, économique, social et culturel, cumulés par notre pays, ces dernières années..., autant de facteurs plausibles, mettant hors d'elle, la junte algérienne, qui profère, statu quo oblige, un quatrième mandat d'affilée à sa postiche morbide sur...une chaise roulante. Depuis déjà quatre décennies, précisément au lendemain du recouvrement des provinces marocaines du sud, le régime militarisé d'Alger, imbu d'un désir vorace d'étendre son hégémonie sur la région, hausse les assauts belliqueux contre le Maroc, à travers l'agencement d'une entité fantoche et, sans vergogne, par l'immixtion directe dans notre sacralité territoriale. Pour ce faire, il alourdit son armement et ourdit sa prépotence dans la stratégie de base, sans, pour autant, prêter le moindre intérêt à son peuple, amoindri par la paupérisation systématique et assailli par une sulfureuse propagande anti-marocaine. Cette rage de militarisation, aiguillonnée sans compter, aux dépens des attentes de fond des masses populaires algériennes, tend à ulcérer, non seulement, les rapports bilatéraux des deux nations, mais également, à mettre en péril toute une région envenimée par des nuisances mafieuses et terroristes. Cet environnement régional mouvant, constamment infecté par la horde des mercenaires polisariens, ne fait que rassasier les rapacités belligérantes des généraux algériens. En effet, une cohorte de galonnés, fondée exclusivement sur la logique de l'antagonisme dont elle est l'essence même, ne peut, en parfaite cohésion, que s'abreuver dans le marécage du conflit. Seulement, le Maroc ne mange jamais de ce pain. Lui, depuis l'aube de sa création, a relayé une multitude de dynasties impériales et forgé une longue expertise de la civilité démocratique, reposée sur le pluralisme et la diversité dans l'union nationale, tout en instituant son organe militaire pacifiste pour la sauvegarde de son territoire. Par contre, la notion de l'Etat Civil fait défaut cruellement en l'Algérie et, en lieu et place, la cuirassée s'adjuge tous les pouvoirs. De ce fait, l'armée, façonnée par l'endoctrinement du dogme de la guerre, cultive sans cesse le principe du monopole du sol et de l'accaparement des points stratégiques. Tel fut le souci de tous les régimes militaristes qui, à défaut de toute approche civile démocratique, se sont heurtés à la dialectique de l'évolution de l'histoire civile. L'Algérie n'échappera point à cette fatalité et finira par se plier l'échine devant la logique de la vie civile, par le truchement de son peuple mis en conscience, tôt ou tard, dans la postérité. L'Algérie ne fait, en effet, que perdre un temps précieux aux peuples de la région, alors que d'autres entités régionales, de par le monde, ont franchi de longues distances dans le sillage de la destinée mutuelle. Il est donc bien clair que l'université d'été, récemment organisée dans le nord de l'Algérie, ambitionne de recharger ses batteries et raviver ses énergies, non pas dans le sens de la réhabilitation de sa politique, dirigée jusqu'ici, dans l'obsession névrotique, vers le torpillement des ingrédients de l' « exception » marocaine qui, sans grands atouts naturels, parvient à implanter son essor multidimensionnel et supplanter son rival à tous les niveaux, mais de barouder sans relâche ses obusiers vindicatifs. Il n'en est pas moins évident que la soldatesque algérienne est à cours d'arguments à fomenter à l'opinion publique, depuis que le projet d'autonomie, acquiescée par la communauté universelle, l'agenouille, que les balivernes déversées en Afrique, font effet de fétu de paille, que les manipulations diligentées pour s'approprier le leadership régional en « passant » sur le corps du Maroc, se font dépister au grand jour...Cependant, il importe beaucoup, en ces moments d'irascibilité dans le camp militariste algérois, de redoubler de vigilance, de fortifier encore davantage le front national conforté, il est vrai, par la nouvelle constitution et la volonté royale de juguler les disparités sociales, dans la stabilité et la sécurité, de nouer des relations de bon voisinage avec le peuple algérien, par le biais des échanges et des réciprocités variés des acteurs de la société civile, de l'élite et de l'intelligentsia qui, en revanche, n'ont rien à voir avec les convoitises guerrières de leur armée acrimonieuse...

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