Cette fin de semaine encore, aussi bien l'Espagne que l'Allemagne, ont réitéré, par la voie de leurs départements de marque, la position avancée et claire de leur pays correspondant, à l'égard de la question du Sahara marocain. Aux termes de sa visite de travail, la ministre germanique soutient le plan d'autonomie mis en place depuis 2007, en tant que fondement unique pour l'issue réaliste, pérenne et crédible. De même, l'envoyée de la première puissance du vieux continent a salué les efforts déployés par le Maroc en matière de la lutte contre le terrorisme et de la migration irrégulière auxquels les deux pays s'attellent à faire face dans la mutualité, tout en en fortifiant la mobilité légale et professionnelle. L'Espagne, nation frontalière du royaume et fort indiquée, à la connaissance du dossier puisqu'elle en connaît de très près les tenants et aboutissants, avait à maintes reprises, renouvelé sa volonté ardente, de renforcer les liens de coopération, à travers la résolution manifeste de son attitude positive vis-à-vis de la marocanité des provinces récupérées. Dans le même sillage, d'autres pays européens, sud et nord américains et, encore davantage, de l'Afrique, y compris ceux qui étaient, faut-il bien le rappeler, hostiles voire belliqueux ou aveuglés par les paradigmes dogmatiques d'une « gauche figée » de la guerre froide d'antan. Pour sa part, l'Union Européenne vient de réaffirmer pour une énième fois, le dénouement politique durable et juste, mutuellement admis, en phase résolution 2602 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, tout en relevant les actes sérieux et crédibles du Maroc afin de mettre fin à ce différend artificiel. La confirmation onusienne qui n'en est guère à la première sortie tranchante, tombait comme une douche froide dans le camp militariste d'Alger et son pantin séparatiste dont la complicité abjecte génère l'exacerbation autour du projet illusoire, obstinément colporté depuis quasiment un demi-siècle. Désormais, face à la légion d'égards dont jouit la cause nationale, empreinte de justesse et de bien-fondé, à partir de l'institution universelle suprême des Nations à l'entité la plus reculée de la planète, rassure en sérénité et, en plus gagne en fiabilité auprès de nombre de puissances de la planète comme des moins lotis. Seule la France parait lever le pied au sein de cette aura qui se tisse autour de l'affaire du Sahara, suscitant ainsi une disjonction dans cet entrain globalement en faveur du royaume quoiqu'au départ, elle se soit ralliée parmi les premiers pays approbateurs de l'initiative d'autonomie. Toutefois, elle en serait nettement devancée par les pays en question au point de soulever des interrogations sur la visée en filigrane de ce comportement «alambiqué».