La Fédération nationale du transport touristique (FNTT-Maroc) hausse le ton et envisage de mener des actions militantes pour « lever l'injustice », apprend-on dans un communiqué rendu public. En fait, l'instance syndicale des professionnels du transport touristique accuse la société de crédit « Vivalis » de faire prévaloir un « égoïsme extrême » et ce sans prendre en considération les intérêts de ses partenaires ou encore du pays. La même source indique que la société « Vivalis » s'est départie de tous ses engagements et promesses précédents en appliquant des décisions illégales à leur égard. Pour Mohamed Ba Mansour, président de la FNTT-Maroc « ces décisions vont à l'encontre des orientations de l'Etat », et d'ajouter « de tels agissements vont condamner plusieurs entreprises à la faillite et tuent dans l'œuf toute initiative d'investissement ». Devant une telle situation, la FNTT-Maroc a appelé Bank Al-Maghrib et le gouvernement à « intervenir de manière urgente afin de mettre fin à ces décisions absurdes ». « L'objectif escompté est celui de protéger l'investissement et l'emploi », souligne le numéro un de la FNTT. D'ailleurs, les professionnels ont déjà manifesté leur mécontentement envers la société de crédit qui, selon eux, a imposé aux sociétés débitrices, après le rééchelonnement des dettes, des arriérées d'intérêts déraisonnables, s'élevant à 24 traites bancaires de plus. » Se conformer à la raison Ainsi et en vue de faire prévaloir les revendications, les professionnels ont organisé un sit-in de protestation, mercredi 28 février 2024, devant le siège de l'entreprise Vivalis à Marrekech. Tout en réaffirmant son attachement constant au dialogue pour résoudre ce différend, la FNTT-Maroc a appelé « Vivalis » à se conformer à la raison et de revenir sur ses décisions arbitraires. Qui plus est, elle a appelé le Groupement Professionnel des Banques du Maroc (GPBM) et l'Association professionnelle des sociétés de financement (APSF) à assumer leur responsabilité éthique dans les décisions rendues par « Vivalis », en considérant cette dernière comme responsable de la société de crédit est entièrement responsable de la tension ambiante. Pour rappel, la FNTT-Maroc a plaidé en 2022 pour l'ouverture d'une enquête concernant ces augmentations exagérés et tous les abus subis par les opérateurs et la prise de sanctions juridiques à l'encontre des contrevenants.