Khalid Darfaf Les professionnels du transport touristique ont appelé le gouvernement à mettre en œuvre les résultats de la réunion du 13 avril 2022, apprend-on dans un communiqué rendu public par la Fédération nationale du transport touristique au Maroc (FNTT-Maroc). Dans une correspondance adressée à plusieurs responsables gouvernementaux, notamment la ministre du Tourisme, les chefs des départements de l'économie et des finances et du transport et de la logistique, le président du Groupement professionnel des Banques du Maroc (GPBM) ou encore le président de l'Association professionnelle des sociétés de financement, la FNTT-Maroc a invité l'Exécutif à intervenir en urgence afin de prendre les mesures nécessaires et mettre fin aux agissements de certains établissements de crédits. En termes plus clairs, les professionnels du secteur se sont dits surpris par les décisions prises par les établissements de financement qui ont imposé aux entreprises débitrices des arriérés d'intérêts déraisonnables voire injustifiés, souligne la même source. Il s'agit, en fait, de pratiques qui visent à sucer le sang des opérateurs qui s'activent dans le secteur et qui s'inscrivent aux antipodes des orientations de l'Etat et aux décisions officielles prises de manière consensuelle, poursuit le communiqué.Parmi ces entreprises de financement, la FNTT-Maroc a montré du doigt la société VIVALIS qui a procédé à l'application des taux d'intérêt excessifs et ce sans faire preuve d'un esprit de solidarité dans un contexte marqué par les effets néfastes de la crise pandémique. D'ailleurs, cette société a fermé la porte au dialogue sans même prendre le soin de clarifier ces augmentations, indique le communiqué. Abondant dans le même ordre d'idées, la FNTT-Maroc a plaidé pour l'ouverture d'une enquête concernant ces augmentations exagérés et tous les abus subis par les opérateurs et la prise de sanctions juridiques à l'encontre des contrevenants. En sus de cela, le syndicat des professionnels du transport touristique a mis l'accent sur la nécessité de trouver une solution immédiate aux problèmes du secteur, notamment le non-paiement des arrières lors de la période de la pandémie vu que les véhicules ont été forcés à l'arrêt. C'est dans ce sens qu'il revendiqué que l'Etat prenne en charge le remboursement de ces arriérés ou que les sociétés de financement y renoncent en faisant prévaloir une démarche de solidarité, a insisté la fédération.