La Fédération nationale du transport touristique au Maroc (FNTT-Maroc) a appelé le chef du gouvernement à faire prévaloir la raison et à prendre au sérieux le dossier revendicatif des professionnels du secteur, apprend-on dans un communiqué rendu public, vendredi 22 février 2022. Il faut dire, selon la même source, que tout scénario de sortie de crise doit porter, avant tout, sur la formulation d'un programme d'urgence qui tient en compte les particularités du secteur. Les professionnels du transport touristique ont également invité le ministre de l'Economie et des Finances à prendre des décisions urgentes afin d'atténuer les effets de la crise, au premier rang desquelles figurent l'exonération de la taxe à l'essieu, la régulation des tarifs d'assurance qui demeurent incompatibles avec la réduction du nombre des passagers et assumer les charges sociales des salariés pour les années 2020, 2021 et 2022. Et ce n'est pas tout, la FNTT-Maroc a demandé au ministère du Transport et de la Logistique à tenir ses promesses en allouant un soutien financier direct aux entreprises afin de limiter la casse tout en veillant à donner au secteur la place qu'il mérite. Abondant dans le même ordre d'idées, la FNTT-Maroc a exprimé son étonnement voire sa réprobation quant au manque de l'interactivité du chef de l'Exécutif en dépit des multiples correspondances. Cela étant, la FNTT-Maroc lui reproche le fait d'avoir failli à ses responsabilités à l'égard des milliers de familles menacées de se retrouver à la rue, surtout lorsqu'on sait qu'il a basé tout son programme électoral sur l'approche sociale, a poursuivi la même source. Notons que la FNTT-Maroc a tenu, lundi 14 février, une réunion avec le ministre du Tourisme et ce après avoir mené un sit-in de contestation qui a duré plus de 18 jours. Cette réunion a eu lieu suite à l'initiative du président de la Chambre de commerce de Marrakech, a fait savoir, le communiqué tout en soulignant qu'il a obtenu une promesse du chef de département de tutelle afin de résoudre ce dossier. En termes plus clairs, le ministère du Tourisme s'est engagé à émettre une décision contraignante pour toutes les parties concernées, portant sur le gel du paiement des échéances pour un an. Qui plus est, l'Etat va s'engager à supporter les intérêts qui en découlent, durant cette période, a expliqué le communiqué. Le chef de département de tutelle s'est engagé, en outre, à ce que les sociétés de financement ne recourent plus à la saisie des véhicules à cause du non-paiement des échéances pendant la période de la pandémie, a précisé la même source. Notons au final que le secteur du transport touristique contient plus de 1700 entreprises et emploie environ 13.000 salariés. Khalid Darfaf