Khalid Darfaf La fédération nationale du transport touristique au Maroc (FNTT-Maroc) prévoit l'organisation des sit-in dans plusieurs villes du pays, notamment à Casablanca, Agadir, Fès, Oujda et Marrakech, apprend-on dans un communiqué rendu public. Ces manifestations auront lieu ce mercredi 29 juin devant les sièges de la société de financement, Vivalis, précise le communiqué. Selon les professionnels du secteur, Ces sit-in se justifient en raison de l'insistance de la société Vivalis à « violer le consensus », en faisant fi de l'accord du 13 mai 2022. D'ailleurs, ils accusent ladite entreprise de vouloir agir en dehors de la loi en imposant aux débiteurs des arriérés non justifiés qui relèvent de la période pandémique. Pire encore, la société de financement a décliné toute invitation au dialogue, en préférant s'arcbouter sur sa position, note en substance le communiqué. Afin de mettre un terme à cette situation, la FNTT-Maroc a appelé le gouvernement et les autorités de tutelle à intervenir en urgence pour faire respecter la loi et les décisions officielles. Abondant dans le même ordre d'idées, les professionnels ont mis en garde la société Vivalis contre les conséquences néfastes de son attitude et qui s'inscrit d'ailleurs aux antipodes de la déontologie. Qui plus est, la FNTT a appelé l'association professionnelle des sociétés de financement (APSF) à assumer sa responsabilité par rapport à l'agissement de Vivalis tout en tenant cette dernière pleinement responsable de la tension que connaît le secteur du transport touristique. C'est dans ce sens qu'il a sollicité à ce que le ministère de la Justice et la présidence du ministère public à interagir avec les correspondances qui lui ont été adressées portant sur les sociétés de recouvrement qui pratiquent « toutes les formes de chantage à l'égard des sociétés de transport touristique, en dépit de l'absence de tout rapport contractuel ou commercial et de prendre des sanctions judicaires contre ceux qui recourent à ces pratiques illégales». En termes plus clairs, le syndicat des professionnels du transport touristique a manifesté son refus catégorique de toute décision imposant des intérêts moratoires aux opérateurs en invitant le gouvernement à trouver des solutions efficientes pour faire face à la crise des prix des carburants et de revoir à la hausse l'aide financière destinée aux conducteurs. La FNTT-Maroc a affirmé que la hausse excessive des prix à la pompe constitue une véritable menace à la survie des entreprises et aggrave davantage la crise du secteur qui ne génère plus de profits.