Décidément, les caporaux algériens ne ratent aucune occasion pour enfoncer le clou encore davantage dans leur manœuvre d'ignominie à l'encontre de leur voisin de l'est. Après avoir privé les jeunes nationaux du royaume à faire partie de la fête africaine sur leurs terres, par de basses acrimonies, ils daignent froidement d'inonder le stade des torchons du Polisario à la cérémonie d'ouverture de la CHAN. En plus, ils se paient le luxe de permettre à l'importun petit-fils de Nelson Mandela de piailler un salemot diffamatoire contre l'intégrité territoriale de notre pays, face à une assistance qui n'a eu de cesse d'invectiver aussi de vilains propos à l'adresse du peuple marocain. On aurait bien dit que cette mascarade fomentée de toutes pièces, sous les yeux médusés des décideurs de la FIFA et de la CAF, était le seul leitmotiv de la tenue du challenge africain, alors que le reste ne comptait nullement pour cette junte haineuse et perverse. On est bel et bien là en face d'une sordide manigance attentatoire au principe de loyauté et de pudeur sur lequel se fondent les idéaux olympiques qui interdisent toute ingérence dans la souveraineté des pays participants à quelconque compétition, sous l'égide des instances sportives universelles. Or, le régime algérois vient de faillir, de plain fouet, aux lois et règlements en vigueur, tout d'abord en distribuant à l'entrée de l'arène du jeu et à grande échelle, le drapeau séparatiste et ensuite, en cédant la parole à un intrus, en séance officielle de préambule, pour dénigrer sans nul scrupule notre cause nationale. Que cherchent alors ces «fous de la gâchette», de par ces provocations répétitives dont celles-ci dépassent les limites tolérées et tolérables ?Il est bien certain que les autorités sportives du pays ne restent point, à leur compétence, les mains croisées devant cette infâme imposture et s'en vont faire usage de procédures légales, en vue de réparer tous ces préjudices. Il n'en demeure pas moins clair que les militaristes algériens se trouvent fortement gênés par les avancées notoires du royaume ainsi que les sympathies évidentes dont il s'est entouré au sein de la communauté planétaire. Il va sans dire également que le souci belliqueux de se hisser en leadership de la région les hante à mort, au point de s'en prendre obstinément à son ennemi juré qu'est le Maroc, depuis déjà des lustres. Comment faire pour désamorcer cette haine hargneuse, car notre pays n'a pas intérêt à succomber à l'envie guerrière où il est aveuglément amené par son voisin ? C'est là où ça devraient se manifester le génie et la sagesse marocaines, pour enterrer la hache de guerre que les galonnés algérien n'ont pas cessé de brandir, au grand risque des peuples frontaliers. La main tendue s'avère une belle illustration, quoique sans réaction, jusqu'ici ! Albert Camus, l'écrivain français, prix Nobel de littérature en 1957 pour son «cycle de la révolte», disait un jour à ce propos : «Quand germe une pensée de guerre, opposez-lui une plus forte pensée de paix !».