Depuis déjà quelques années, notre pays met le paquet en Afrique, de long en large. De par son cachet résolument coopérant et solidaire, il préconise une stratégie Sud-Sud, fondée sur un esprit Win-Win unioniste. Cette approche permet d'asseoir tout d'abord un piédestal de confiance plausible, clouant au pilori les actes belliqueux que fomentait le régime algérien, durant des décennies, à l'encontre des entités africaines en proie de misère. Au fil du temps, la devise expansionniste et mercantile de ces véreux galonnés s'estompait à mesure que les valeurs de la rectitude, prônées par le modèle marocain, réoccupaient du terrain, après une vacance (mitigée)de l'Organisation de l'Unité Africaine. L'imposture farcie et farceuse de la junte d'Alger, longuement bâtie sur le pétrole et le gaz pour mystifier des contrées africaines indigentes contre la justesse de l'intégrité du territoire national du royaume, allait se faire dévoiler au grand jour.«Le fil du mensonge est court» disait la maxime arabe à ce propos, mettant à nu les fantasmes de la soldatesque, en état de pathologie névrotique. Pendant ce temps, le Maroc se conduit en réel leadership au sein du continent, non pas exclusivement en termes d'appui solennel à la marocanité de son Sahara, mais aussi en matière d'échange des partenariats multidimensionnels, dans le cadre de mutualité gagnante. Le breakthrouth ascendant que le Maroc réalise dans ce sens, déroute littéralement le voisin de l'est dont la convoitise hégémonique taraude la conduite en constant affolement, d'autant plus que ses actes burlesques sont aujourd'hui la risée de la communauté internationale. Le mirage du guignol sécessionniste s'effiloche comme un fétu de paille, face au bien-fondé de la thèse marocaine sur ses terres récupérées. Mais, il s'avère que l'opiniâtreté obstinément ancrée, dans la belligérance militariste algérienne, ne serait jamais prête à se rendre à l'évidence, au grand dam des populations maghrébines de la région. Cette myopie chronique s'intensifie à présent, par le renchérissement des revenus de produits gaziers et pétroliers que le régime algérien tente d'exploiter afin d'exercer des pressions vaines sur ses anciens «clients», en récidivant de plus belle, son acrimonie sur la question saharienne dont l'accessibilité est de plus en plus, concrètement hors d'atteinte à la cohorte effrénée. La justesse de l'attitude marocaine tant au plan de sa cause nationale qu'à celui de son souci de faire de l'Afrique un potentiel outsider sur la scène mondiale, vu la nouvelle donne géopolitique qui se profilerait à l'horizon, à pas de géant de l'après-Covid et de l'après-guerre, enclenche un déclic dans la prise de conscience agissante chez une flopée d'Etats africains, meurtris par la menterie et la soumission. L'exemple du Kenya, vaste pays mis depuis des lustres, sous l'étau trompeur de la propagande despotique d'Alger, en est une parfaite illustration de cette revitalisation de l'esprit de la négritude dont le Maroc serait sans nul doute, le précurseur et l'artisan sans conteste. Avec la prochaine saison automnale qui «emporte deçà, delà, pareil à la feuille morte», comme disait Paul Verlaine, le poète français, le peu de pays africains qui épousent encore la supercherie de la cohorte d'Alger, finiront par se démarquer du calcul débile des caporaux en voie de disparition.