La Fédération nationale du transport touristique au Maroc (FNTT-Maroc) a appelé le gouvernement à intervenir de toute urgence afin de mettre un terme à la flambée vertigineuse des prix des hydrocarbures, apprend-on dans un communiqué rendu public. Pour le syndicat des professionnels du transport touristique: «au lieu de laisser les citoyens et les professionnels abandonnés à leur sort, l'Exécutif doit répartir les dégâts entre les acteurs concernés notamment l'Etat et les opérateurs de distribution afin d'instaurer la justice sociale». La même source a souligné que les prix des hydrocarbures ont atteint un niveau incroyable et que toute autre augmentation sera désastreuse pour le secteur. Selon le communiqué, le soutien financier apporté au secteur n'est pas du tout suffisant et ne résoudra point la crise vu l'ampleur des dégâts, d'où la nécessité de l'adoption des mesures efficiences. Abondant dans le même ordre d'idées, la FNTT-Maroc a invité les représentants de la nation à se conformer à leurs prérogatives légales aussi bien au niveau de la légifération que du contrôle de l'action gouvernementale ou encore de l'évaluation des politiques publiques. Le but escompté, consiste à alléger la souffrance des familles des professionnels, poursuit le communiqué. Qui plus est, la Fédération du transport touristique a appelé les ministres auxquels il a envoyé plusieurs correspondances, à ouvrir la porte du dialogue avant qu'il ne soit trop tard. Sur un autre registre, la FNTT-Maroc a demandé aux sociétés d'assurance à remplir leurs promesses annoncées lors de la réunion consultative autour du secteur du transport et qui a été présidé par le ministre délégué chargé du budget. En termes plus clairs, ces sociétés sont tenues à faire preuve d'un élan de solidarité patriotique afin de préserver les postes d'emplois, précise la même source. Et ce n'est pas, étant donné que l'instance des professionnels du transport touristique a exprimé son refus catégorique à toute mesure imposant aux entreprises opérant dans le secteur le paiement des intérêts moratoires, sous prétexte qu'elles n'ont pas remboursé les échéances à temps durant la période pandémique. Il est à rappeler que le secteur du transport touristique contient plus de 1700 entreprises et emploie environ 13.000 salariés. Khalid Darfaf