Aziz Laafou Enseignant à la faculté polydisciplinaire d'Errachidia, (FPE), chercheur et titulaire d'un doctorat en théâtre, Said Karimi est aussi écrivain et auteur de plusieurs ouvrages dans son domaine de recherche. Il compte à son actif plusieurs publications, entre autres, « portraits », «livre de l'âme», «introduction à l'étude du théâtre» en plus d'une panoplie de traductions de grandes œuvres théâtrales classiques, en l'occurrence, les deux pièces de pierre carlet de Marivaux, journaliste et dramaturge, né au 18eme siècles, « la colonie » et « l'ile des esclaves », parus dans la revue Koweitienne, intitulée « du théâtre mondial», publiée par le conseil national de la culture, des arts et de la littérature, au Koweït et qui a réservé son numéro du mois de Mars 2022 à la publication des deux traductions du Docteur Said Karimi sus visées. Toutefois, Karimi a présenté en dernière page de la revue, une récapitulation des deux pièces, concernant «la colonie», celle-ci traite d'un sujet d'une importance capitale, à savoir, l'antagonisme , homme/femme et la lutte infinie qui les oppose durant l'histoire de l'humanité et l'esprit patriarcal qui sévit depuis la nuit des temps et qui a marginalisé la femme et a amenuisé son importance au sein de la société en faisant d'elle une machine à faire des enfants, mais Marivaux et grâce à son esprit qui incarne les valeurs de la modernité de l'égalité et de la parité qui permette à la femme de bénéficier de ses droits moraux et matériels dans leur totalité, a monté cette pièce qui représente une plaidoirie pour rendre à la femme occidentale et à la femme en générale, ses droits naturels et que cette pièce est un prélude à la modernité du monde occidental. Quant à «l'ile des esclaves», celle-ci, traite de l'esclavage, des maux et des dommages physiques et moraux, que ce mode de vie, endure aux esclaves à cause de la pression, de la dictature et du traitement inhumain, des maîtres dans cet occident féodal, qui avait ôté tout humanisme à ces hommes et femmes qui vivent une situation alarmante dont il ne sont pas responsables. L'écrivain de la pièce a renversé la donne en mettant les esclaves d'Athènes à la place des nobles ce qui a généré des ripostes de part et d'autre pour la vengeance ou la grâce et la réconciliation entre les deux antagonistes. Cette pièce selon Said Karimi est un exercice pédagogique pour mettre fin à la tyrannie et au despotisme et propager la fraternité, la justice et l'égalité dans la société en faisant abstraction des appartenances ethniques, religieuses et linguistiques ce qui aboutira, selon l'écrivain à une société pacifique, libre et équitable.