Alger fait encore des siennes. Par le biais de son ministre de la diplomatie, elle annonce la rupture des relations avec son voisin de l'est, pour soi-disant des « hostilités » fomentées à son égard. Une décision subite et irraisonnée,néanmoins prévisible, puisqu'elle s'était déjà permise de rendre publique son intention de « reconsidérer » ses rapports avec notre pays. Désemparée et désarçonnée par les déboires cuisants qu'elle ne cesse d'essuyer, relatifs au conflit décennal, mené avec rage contre notre intégrité territoriale, la junte algérienne jugea bon de tout verrouiller après avoir procédé de manière unilatérale, à la fermeture des issues frontalières. Tout en perdant littéralement le nord par cette dégaine hâtive et irréfléchie, la soldatesque est pareille à une vipère étêtée dont la queue se tortille en pleine convulsion. Une attitude dictée d'une part, par l'émeute qui sillonne les artères de la capitale, huant ses gouvernants et ciblant leur tête, d'autre part, faisant face à la crise accablante qui pâtit sur l'ensemble du territoire. Sans omettre les soulèvements kabyles dont le mot d'ordre ne cesse de se répandre, même sur les terres où se base le chef du MAK, ni les usures causées par le soutien chronique et criant à la bande séparatiste au Sahara dont le fardeau se met à agacer visiblement pour une cause utopique sur son propre sol. Face à la nouvelle folie, la réplique de notre diplomatie ne tarda pas à tomber sans nulle crispation ni affolement, en regrettant d'abord cette manœuvre sans nul effet sur la Nation, plus que jamais soudée et reniant fermement les affabulations erronées inhérentes aux argumentaires avancés par le ministre algérien des affaires étrangères. Il est bien vrai que notre pays aurait souhaité voir un autre sort à la main tendue du Souverain, il y a juste quelques jours, caractérisée par la volonté manifeste de porter l'appui marocain aux incendies éclatés au nord du territoire voisin. Mais, il semble bien que l'aveuglement des galonnés est sans remède, parfaitement « vacciné » contre toute initiative du Maroc.Tant pis, dirait-on pour un régime dictatorial, tout en déplorant,toutefois, les incidences nocives qui s'en suivraient pour la stabilité de la région et surtout la croissance des peuples respectifs. En dépit de toutes ces absurdités qui, sans doute, susciteraient la dérision de la communauté universelle, notre pays fera tout pour les en dissuader pour l'intérêt suprême des peuples maghrébins auxquels l'espoir est constamment nourri. En attendant, notre pays s'en ira parachever la construction de la démocratie, de la modernité, de la justice et de la prospérité pour toutes les souches sociales.