Le penseur marxiste, Louis Althusser disait un jour «Rien n'est gratuit, tout a un sens !». Cette fameuse citation conviendrait bien à ce qui secoue actuellement les rapports «cloaques» entre l'académie régionale de l'éducation et de la formation Souss Massa Drâa (AREF) et la délégation d'Agadir Ida Outanane.En fait, si l'AREF tend à ternir narquoisement ces relations, c'est que, incontestablement, il existe des raisons, du moins latentes, incitant à cette attitude hostile. D'aucuns constateraient sans ambages que, depuis sa nomination à la tête du secteur dans la préfecture d'Agadir Ida Outanane, le délégué préfectoral n'a cessé de brandir le fanion de la réforme, de mener une campagne sans merci contre les fantômes et de stipendier les ripoux de quelque registre qu'ils soient. Quelle serait la réaction de ce monde «hideux» qui se la coulait douce, du temps de la complaisance et du laxisme ? Bien évidemment, à peine eut-il l'audace de secouer le cocotier que les récalcitrants s'ingénièrent à riposter par le dénigrement, l'affabulation et l'amalgame. Ce comportement dénonciateur qui commençait à mettre à nu toutes ces vilités transformées en «acquis» immonde, allait, naturellement, ébranler l'ambiance morne et nonchalante que titillait la direction académique, tel un cétacé maussade. Parallèlement à cette hardiesse tombeuse des ressources humaines «dissimulées», le nouveau délégué, connu pour son pluriel activisme, allait encore faire tourner en dérision ses détracteurs par sa volonté d'animer le champ éducatif, à travers une multitude d'activités socioculturelles, notamment et non des moindres, le festival international de théâtre-éducation, le festival national scolaire de la culture populaire, la rencontre éducative des arts plastiques, le festival du court métrage éducatif…Tous ces événements d'envergure qui nécessitent, bien entendu, une grosse mobilisation et un haut degré de civisme, allaient, en effet, couvrir de revêches les bras cassés. Comment pourrait-on tolérer, du côté de ces faiblards, toute cette genèse qui, subitement, émaille une délégation, longtemps mise en déroute ? En guise de représailles à toute cette embellie, le «génie» académique s'attelait à fomenter, par le truchement des subalternes revanchards, à «pondre» luxurieusement des correspondances-coquilles, pareil à des bestioles lugubres. Telle une vipère étêtée à la queue en soubresaut, le petit castor se tortille dans tous les sens pour satisfaire son maître en détresse. Comme ses missives creuses ne suffisaient pas pour ralentir les entrains fracassants du nouveau venu, il eut même l'infâme idée de solliciter certains «chasse-primes» électroniques et leur divulgua une lettre administrative provenant du ministère de l'éducation nationale, il y a plus d'un mois. Cette attitude attentatoire à la déontologie et aux exigences professionnelles dont la preuve de la fuite au niveau de l'académie régionale s'avère irréfutable ne fait, à coup sûr, que révéler encore de plus belle, la mare marécageuse dans laquelle se débattent pernicieusement le phoque-moine et son fidèle castor. On déplorera, en fait, cette récidive éhontée et belliqueuse, quoique certains délégués aient eu l'initiative sage de décrisper les différends, ces derniers temps. Mais, il semble bien que l'entourage malsain qui ne fait que secréter les discordances pour des calculs parcimonieux, s'évertue à stigmatiser indéfiniment ce macabre affront. Comment expliquer alors, la réapparition de ladite lettre, cette fois telle qu'elle a été transmise du ministre au délégué, via le directeur, après que des éclaircissements furent amplement explicités sur la base de la note ministérielle n° 677, datée du 29 aout 2011, adressée aux directeurs des académies régionales et des délégués provinciaux du ministère ? Il y a bel et bien anguille sous roche face à cette machination qui ne dit pas son nom. Outre la diffusion du secret professionnel, on reprochera donc à l'auteur de ce vilain forfait de tenter de tourner sans scrupule, le fer dans la plaie. En fait, il est bien convenu que le castor a constamment cette habitude de ronger du bois sans répit. Le papier, émanant justement du bois, s'avère, en effet, encore plus doucet à ronger, semble vautrer le rongeur insatiable. Il est donc bien évident que le cétacé submergé par la ridicule que lui inflige son vis-à-vis par des réponses perspicaces, se procure grossièrement du plaisir à faire ripaille aux «bons plats» de papiers ringards que lui offre son castor de prédilection. On plaindra alors cette fripouillerie qui s'en prend non pas à la délégation avoisinante, mais aux innocents apprenants desquels le sort se trouve entre les mains d'une poignée de polichinelles qui passent son temps à scribouiller dans l'insolite.