Quelle mouche a bien pu piquer la direction de l'Académie du Souss Massa Drâa à vouloir, si obstinément, s'en prendre à la délégation préfectorale d'Agadir Ida Outanane. A croire nos sources concordantes, il ne se passe pas un jour sans que des jets de cyanure ne soient vilement injectés dans les veines de la « cible maudite ». Tels des obus effrénés, les missives vindicatives pleuvent sans relâche, versant dans la médisance et la médiocrité. Et pourtant, il y a quelques temps, alors qu'il foulait le sol de sa nouvelle destination, le directeur était adulé à bras le corps par son actuel « gibier », aujourd'hui harcelé, à brides abattues. On ne peut alors tomber aussi bas dans la perfidie et l'ingratitude. Certes, on avait toujours convenu qu'une académie régionale dont le siège est planté au cœur de l'une de ses délégations préfectorales, s'ingéniait à exercer une réelle phagocytose sur son vis-à-vis. Mais, il semble bien que cet esprit hégémonique auquel s'adonne celle de SMD s'imprègne pareillement de hantise profonde de perdre le trône académique, convoité, prétendument, par son émule du jour. Cette timouride expressément attisée par un entourage torve, habitué aux nonchalances, ne fait que s'amplifier de belle, au point de précipiter son auteur dans le gouffre de la déchéance. En fait, selon nos sources bien fondées, les errances écrites, montées de toutes pièces par son petit pion zélé, rechutent systématiquement au point de départ. La magie retourne sur le magicien, dira-t-on, plus explicitement. Naturellement, quand on est emporté par la rage de nuire, on s'évertue à bâtons rompus, dans l'approximation fatale. Tout d'abord, d'après nos sources fiables, on se hasarde sottement à interpeller son interlocuteur au sujet des décisions prises initialement par l'autorité académique, comme c'est le cas de la révocation de certains enseignants ayant cumulés des absences abusives, allant jusqu'à 1500 jours. Il serait vraiment insensé de reprocher au délégué préfectoral des sanctions infligées aux contrevenants, que le directeur académique avait lui-même administrées à leur encontre. Un véritable canular qui ne relève que de la pacotille professionnelle ! Dans le même ordre d'idées, on déplorera sa nouvelle bourde qui consistait également à réprimander sa même « victime » pour avoir autorisé l'inscription d'une élève, alors que le consentement émanait de sa propre griffe, sans s'en rendre compte. Ce piaillement quasi-quotidien jetait aussi bien l'académie que la délégation dans une atmosphère envenimée, à la grande déception de toutes les bonnes volontés. Il est donc bien clair que cette ambiance grincheuse fomentée par des esprits mièvres est en passe d'alimenter des faux fuyants dans lesquels s'abreuvent certains canards et syndicats, attirés par les puanteurs des marécages. D'autres, en revanche, sont écœurés par ces ripostes ostentatoires, depuis que certaines compétences indésirables ont rallié, à juste titre, l'enceinte de la délégation en vue de renforcer une nouvelle dynamique tout feu tout flamme. On se rappellera, lors de la fameuse conférence de presse accordée par le nouveau venu à la tête de cette délégation, la volonté de dénicher les enseignements là où ils se cachent éternellement, avait suscité les grandes torpeurs, mais aussi les vilaines résistances. Actuellement, il est bien évident que la mise en application de toutes ces intentions audacieuses, lancées tambours battants contre les dérobades pernicieuses, sont lâchement appréhendées. Nombre de fugueurs issus des parties influentes sont désormais cloués au poteau. D'autres actions, caractérisées par une véritable ébullition ascendante au niveau de toutes les constituantes du secteur (directeurs, inspecteurs, syndicats, associations, élèves…) sont de nature à créer une éclosion édifiante, mais aussi une galipette blessante dans les milieux rechignés. Au lieu de s'y mettre dans la synergie, les culbuteurs s'acharnent à passer leur temps à scribouiller pour des remontrances aux couteaux tirés, sans aucun effet, tel un coup d'épée dans l'eau. Hier, on a daigné bassement de partager les moments de liesse avec la famille de l'enseignement, lors de la cérémonie d'hommage dédiée à pas moins de trois de ses délégués de la région, demain, on évitera, sans doute, d'assister à la grande soirée pimpante du festival national de la culture populaire, initié par la délégation préfectorale d'Agadir Ida Outanane du 10 au 15 courant. Pendant ce temps, on continuera à coasser comme un crapaud répulsif.