Le trend haussier qui accable les séparatistes, à la veille de la résolution onusienne dont le contenu attendu enflamme l'affolement de la nébuleuse terroriste. La rengaine martiale qu'ils tentent arborer sur la zone tampon se désagrège comme un fétu de paille. Pareil à un cobra étêté dont les ultimes convulsions ne sont plus qu'une question de temps, les sécessionnistes dégainent encore une fois le croquemitaine blafard de l'action belliciste à El Guerguerat. Lors d'une récente sortie sur l'antenne de ses protecteurs enragés, le chef de la cohorte en détresse, hausse le ton de la chimère haineuse, en direction de notre pays mais également des casques bleus en charge de maintenir le cessez-le-feu sur la région. A cet effet, il est à évoquer la claque cuisante que viennent d'essuyer tout récemment les deux fossoyeurs de la paix régionale, par les remontrances cinglantes du SG de l'ONU, à l'encontre des transgressions perpétrées sur le passage d'El Guerguerat, mis à obstruction la fluidité du trafic commercial pacifiste aux frontières avec la Mauritanie. Face à cette intransigeance nette et sans équivoque du patron de l'instance suprême, les trublions du Polisario ne savent plus à quel sein se vouer et finissent à s'en prendre de manière frontale et pernicieuse aux résolutions onusiennes. A entendre les propos pugnaces et aventureux du chefaillon de la horde désabusée, on aura aisément mesuré l'intensité du naufrage au gouffre duquel s'enlisent le Polisario et ses acolytes, tel le boxeur sonné dont le référé compte la fin du knockout. La fantasmagorie référendaire que la résolution du 2494 du 30 octobre 2019 a mise un terme, fait perdre le nord aux récalcitrants, au point d'entonner, au diktat de la junte algéroise traumatisée par sa profonde crise interne, l'option du va-t-en guerre ! Fort de sa suggestion relayée à bras le corps par la communauté universelle, le Maroc suit, non sans vigilance, le processus de la question du Sahara. La réaffirmation de cette solution crédible, juste et durable, sous la souveraineté nationale, dont les échos résonneront encore plus fort, est beaucoup trop féconde et irrésistible que les verbiages désillusionnés que ne cessent de vociférer en vain, les renégats de l'évidence. À maintes reprises, de la plus Haute Autorité du pays, le propos Royal tonnait que «le Sahara est chez nous et que nous sommes dans le Sahara !». Une vérité que nul ne saurait contester à la communauté internationale dont le verdict est sans ambages, encore moins un ramassis de pervers que la soldatesque algérienne a dupé et désenchanté, durant presque un demi siècle.