Le rapporteur de l'APCE pour la Libye Le vice président de la Commission des questions politiques et de la démocratie de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), Piero Fassino a salué, mardi, le rôle constructif du Maroc dans le dialogue inter-libyen. «Je salue le dialogue inter-libyen, dont le deuxième round de séances de pourparlers se poursuit à Bouznika (Maroc) entre les délégations du Haut Conseil d'Etat et de la Chambre des Représentants libyens», a affirmé M. Fassino qui est également rapporteur de l'APCE sur «les Développements récents en Libye et au Moyen-Orient : quelles conséquences pour l'Europe». «Je tiens également à saluer le rôle actif et constructif qu'a joué le Maroc dans la facilitation de ces pourparlers», a-t-il dit dans une déclaration publiée sur le site de l'APCE, notant que «l'Assemblée parlementaire se tient prête à soutenir tout processus de dialogue politique susceptible de faire progresser les efforts de paix pour la résolution du conflit libyen». Pour le député italien, «la solution politique est la seule issue au conflit libyen. «Ainsi, j'encourage vivement les deux parties aux pourparlers à maintenir leur volonté et leur esprit positif en vue de la résolution de ce conflit : celle-ci est vitale au premier chef pour le peuple libyen, mais elle est tout aussi importante pour la stabilité et la sécurité de la région et celle du continent européen impacté directement par les conflits dans la Méditerranée», a-t-il affirmé. Le premier round du dialogue inter-libyen qui a eu lieu les 6-10 septembre 2020, à Bouznika, avait abouti à un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les sept postes de souveraineté, conformément à l'article 15 de l'accord politique libyen conclu à Skhirat en décembre 2015. Dans sa Résolution 2215 (2018) sur «La situation en Libye : perspectives et rôle du Conseil de l'Europe», l'APCE avait considéré que «l'Accord politique libyen signé le 17 décembre 2015 à Skhirat demeure le seul cadre à même de mettre un terme à la crise libyenne», rappelle-t-on.