Réunis à Bouznika, les représentants du gouvernement du GNA et des forces du maréchal Haftar ont repris les discussions vendredi pour mettre fin à des années de conflit. Les délégations du Haut Conseil d'État libyen et de la Chambre des Représentants, qui ont pris part au deuxième round des séances du dialogue inter-libyen, ont annoncé, samedi soir à Bouznika, que leurs rencontres se poursuivront afin de parvenir à un "consensus global" concernant le choix des occupants des postes de souveraineté conformément à l'article 15 de l'accord politique libyen conclu à Skhirat en décembre 2015. Cette rencontre "s'est déroulée dans un climat d'entente et de consensus autour des critères devant être pris en compte pour choisir les occupants des postes de souveraineté, conformément à l'article 15 de l'accord politique libyen conclu à Skhirat", a déclaré M. Driss Omran, de la Chambre des Représentants libyenne, dans un briefing à l'issue de ce round entamé vendredi dernier. Les deux délégations étaient parvenues, lors du premier round des séances du dialogue inter-libyen à Bouznika (6-10 septembre 2020), à "d'importantes ententes sur les mécanismes à prendre en considération dans le choix des occupants de ces postes", a-t-il souligné. Les rencontres, a ajouté M. Omran, "se poursuivront afin de parvenir à un consensus global concernant toutes les mesures relatives à l'article 15 de l'accord politique libyen" conclu à Skhirat. Par ailleurs, la délégation du Haut Conseil d'État libyen est présidée, lors de ce round, par M. Fawzi Al-Agab, tandis que celle de la Chambre des Représentants libyenne est présidée par M. Youssef El Akkouri. L'accueil par le Maroc de ces réunions constitue une consécration des efforts du Royaume visant à réunir les conditions adéquates et à créer un climat propice pour parvenir à une solution politique globale en Libye, afin de surmonter la crise que traverse le pays depuis une décennie. En effet, le rôle "constructif et actif" du Maroc dans la facilitation du dialogue libyen a été largement salué et apprécié par les capitales occidentales et arabes et par plusieurs organisations internationales et régionales, à leur tête l'Organisation des Nations-Unies (ONU) qui "soutient toutes les initiatives qui permettraient de faire progresser et de compléter les efforts de paix en cours pour la résolution de la crise libyenne, y compris les derniers efforts du Maroc qui a abrité les séances du dialogue entre le Haut Conseil d'État et la Chambre des représentants libyens".