A la faveur d'une vision royale innovante en matière de coopération sud-sud et d'une dynamique diplomatique proactive, la cause nationale continue d'engranger de probants succès partout en Amérique latine, alors que la thèse séparatiste agonise. Sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc jouit désormais du soutien des gouvernements, des parlements et des organisations de la société civile des pays de la région en faveur de la marocanité du Sahara et de la souveraineté du Royaume sur l'ensemble de son territoire. C'est grâce aussi à cette action diplomatique vigoureuse que la pertinence du plan d'autonomie au Sahara en tant que seule solution viable et réaliste est unanimement saluée dans les différentes capitales d'Amérique latine. Dernier succès en date : l'adoption par le Sénat fédéral brésilien, à une large majorité, d'une motion de soutien à l'initiative marocaine d'autonomie pour les provinces du Sud, qui «respecte l'intégrité territoriale et la souveraineté nationale du Royaume». Le Président du Sénat, Davi Alcolumbre, qui avait reçu en juin dernier le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, M. Nasser Bourita, a adressé, mercredi dernier au Ministre brésilien des Relations extérieures, cette motion d'appui à l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc. M. Alcolumbre avait d'ailleurs, à cette occasion, hautement salué le leadership de SM le Roi, Commandeur des Croyants, en tant que garant du libre exercice des cultes, tout en mettant en exergue les valeurs de coexistence entre les religions qui font la spécificité de l'identité marocaine, enrichie par ses affluents africains, andalous, hébraïques et méditerranéens. Ainsi, en plus d'accompagner le renforcement du partenariat entre le Maroc et le Brésil, cette motion répond à une longue tradition diplomatique du Brésil à œuvrer pour la résolution des différends en défendant les causes justes dans le cadre du dialogue et de la paix, a indiqué à la MAP le sénateur Nelsinho Trad, président de la Commission des relations extérieures et de la défense nationale au Sénat fédéral. La motion vient couronner un long processus durant lequel le Brésil exprime un soutien clair et massif en faveur d'une solution politique au différend artificiel autour du Sahara marocain, avec le plan d'autonomie comme cadre pertinent pour atteindre cet objectif. Le 13 juin dernier, le ministre des Relations extérieures du Brésil, Ernesto Araujo, avait lui aussi affirmé à l'occasion de la visite à Brasília du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, que «le Brésil soutient les efforts du Maroc pour parvenir à une solution réaliste à la question du Sahara et est disposé à contribuer aux différents efforts visant à parvenir à des solutions allant au-delà de la rhétorique». Cet appui franc à la cause nationale est à inscrire dans un engagement des pays latino-américains en faveur de l'intégrité territoriale du Royaume, à sa souveraineté nationale et à son initiative d'autonomie. Ce soutien intervient quelques semaines après la tournée en Amérique latine du ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Dans la foulée, de nombreux pays d'Amérique latine, ont pris conscience du fait que le «polisario» et ses mentors n'ont rien d'autre à présenter que des discours idéologiques dépassés et obsolètes. Ainsi, le Chili a exprimé, son «soutien aux efforts sérieux du Maroc et au plan d'autonomie en vue de parvenir à une solution politique réaliste, viable et définitive» à la question du Sahara. De son côté, le Suriname a réitéré sa décision de retirer sa reconnaissance de la république fantomatique, tout en exprimant son appui à une solution politique définitive au différend régional sur le Sahara dans le cadre de la souveraineté du Maroc et de son intégrité territoriale. Qui plus est, la position récente du Salvador annonçant le retrait de sa reconnaissance de la prétendue république et la rupture de toute relation avec le «polisario», «une entité virtuelle», a été un autre coup dur essuyé par la pseudo «rasd», qui jusqu'à un passé récent laissait libre cours à ses mensonges et allégations sur la question du Sahara marocain. Force est de constater que ces développements renforcent les relations du Maroc avec l'Amérique latine et consacrent la crédibilité de la politique étrangère du Royaume du Maroc, portée par SM le Roi Mohammed VI sur la scène internationale. Du Brésil à la Colombie et au Chili, en passant par le Salvador qui, comme le Suriname, a retiré sa reconnaissance de la pseudo «rasd», les pays de la région manifestent un soutien clair et massif à la position marocaine et une volonté ferme de renforcer leurs relations avec le Maroc. La diplomatie marocaine a ainsi littéralement mis en échec les manœuvres fallacieuses du «polisario» qui désormais ne peuvent duper personne dans un sous-continent plus que jamais conscient de la nature de ce différend régional artificiel et attaché à la coopération avec le Maroc, sur la base de l'entente et du respect mutuels.