La gestion irréprochable des affaires de la commune territoriale semble être le maillon faible du conseil dirigeant. Dans nombre de collectivités qui se veulent civiques et intègres tombent facilement dans la tentation et s'adonnent, parfois d'une manière démesurée, à des manies malsaines et attentoires aux lois et aux procédures en vigueur. Certains croient que la commune est leur propriété privée qui leur revient de droit et se permettent de s'y prendre selon leur bon vouloir, sans avoir aucunement froid aux yeux. D'autres se paient le luxe de se balader dans les couloirs et les halls, l'air hautain et le propos grotesque, comme s'ils faisaient la pluie et le beau temps de cette terre. Les uns et les autres sont loin de porter les intérêts suprêmes des citoyens dans leur cœur et ne font que vaquer à leur propre profit personnels. Certes, on ne peut mettre tous les élus dans le même panier. Ce serait injuste envers ceux qui se sacrifient pour être à l'écoute des populations et se montrer à la hauteur de sa mission assignée. A présent, on citera, à titre indicatif, le cas de la commune d'Aït Melloul où on confond bonne gouvernance et abus de pouvoir ou encore conflit d'intérêt. Il s'agit, entre tant d'autres, d'un conseiller responsable de la commission sociale, culturelle et sportive du conseil, ainsi que celle de la codification du soutien des associations et par-dessus le marché, représentant de la nation qui aurait sans aucun scrupule, favorisé, par flagrante complaisance, l'octroi de la subvention à une structure associative portant le nom de Takna pour le développement et le patrimoine Hassani. Cette association dont un membre du bureau n'est autre que le père du conseiller en question s'est adjugée la bourse annuelle bien avant ses homologues qui, jusqu'à présent, leur dotation, prévue pour mars prochain, ne leur pas encore parvenir. Comment pourrait-on appeler alors ce vilain traitement à l'égard du reste des associations ? Si ce n'est de l'abus de pouvoir, de la discrimination ou encore du clientélisme dans tous ses états! Le fait qu'une association quelconque soit subventionnée, c'est son plein droit le plus absolu. Mais, le fait de priver les autres associations de. droit légitime et, de ce fait, transgresser froidement les procédures administratives relatives à la gestion de cette opération, relève de l'imposture. On ne peut donc que condamner cette attitude ségrégative tout en appelant le conseil et la tutelle de veiller au respect des règle de l'éthique, de l'équité et de la loyauté. Inutile de dire que ce comportement partial a suscité un large sentiment d'indignation dans les milieux associatifs d'Ait Melloul et les environs. Certaines associations ont même saisi les autorités et réclament réparation de cet acte injuste et arbitraire!