Mohamed Nabil Benabdallah au campus HEM de Fès Intervenant sur le thème «ville et citoyenneté», dans le cadre de l'université citoyenne, organisée samedi au campus HEM de Fès, le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Mohamed Nabil Benabdallah a plaidé en faveur d'une mise en application saine et démocratique de la constitution de 2011 afin de consolider l'édifice démocratique du pays et d'asseoir une justice spatiale et sociale. A ce propos, le leader du parti a rappelé que le PPS, créé il y a plus de sept décennies, fidèle à ses principes, ses références, disposant d'une vision, présentera incessamment son modèle de développement inclusif et durable, fuit d'un débat, des rencontres d'échange, d'analyses et d'écoute des attentes de la société avec toutes ses composantes. De même, le secrétaire général du PPS a plaidé en faveur d'un climat politique sain qui cadre avec l'esprit de la Constitution de 2011, balisant la voie à une action politique noble dans le cadre d'une formule de démocratie participative. De la sorte, souligne le secrétaire général du PPS, les citoyennes et les citoyens se retrouveront en politique et la confiance dans les partis politiques ne sera que renforcée. Dans ce sillage, le leader du PPS a appelé au renouvellement des élites au sein de toutes les instances, dans toutes les institutions et dans tous les domaines et non pas uniquement au sein des partis politiques. En termes de la mise en application du principe de corrélation entre responsabilité et reddition des comptes, Benabdallah a dénoncé le fait que certains attribuent le négatif aux partis politiques sans distinction aucune entre eux, faisant remarquer que les citoyennes et les citoyens sont conscients de ce constat. Pour combattre cette situation mise à profit par certaines parties, le secrétaire général du PPS a appelé les citoyennes et les citoyens à participer massivement à la chose politique et électorale afin de favoriser le changement. Dans ce cadre, il a dénoncé certaines pratiques auxquelles recourent certaines formations politiques en vue d'induire en erreur les électeurs, notamment l'achat de voix, dépensant des sommes d'argent faramineuses pour financer des brigades électroniques ou orchestrer des manipulations dans ce sens. Et au cas où ces pratiques ne sont pas combattues et que des privilèges demeurent accordés à des partis politiques au détriment de la démocratique et de la transparence, le secrétaire général du PPS a mis en garde contre ce fléau qui se répercutera sur la participation aux prochaines élections qui serait faible. C'est dire que le scénario de 2016 pourrait se reproduire, a-t-il ajouté.