Il s'agit d'un énième report consécutif qui retardera encore le dénouement de l'affaire la Samir. La réunion tenue, lundi 2 octobre, n'a pas servi à grand-chose. Un nouveau report vient s'ajouter aux précédents et laisse présager bien d'autres. La question des garanties et cautions bancaires exigées par le juge commissaire et le syndic n'arrivent toujours pas à attirer les bons acheteurs potentiels. Le dernier dont l'identité a été divulguée a fini par se retirer du jeu. Rien ne filtre pour le moment sur les raisons de ce retrait, ni d'ailleurs sur les offres des futurs preneurs de la raffinerie de Mohammedia. La procédure de cession des actifs de la Samir risque d'être encore lente et longue. Entre le poids économique et social de cette affaire et la responsabilité des personnes en charge du dossier, le manque de visibilité devient patent et même inquiétant. D'autant que la situation sur le plan social devient désagréable et incommode. Le personnel de la raffinerie s'est vu retirer ces derniers mois l'ensemble de ses acquis sociaux. Ses droits se résument aujourd'hui à la seule perception du salaire mensuel sans plus (ni assurance maladie ni cotisation CNSS). La gestion du dossier commence à montrer ses limites. Il serait, semble-t-il, plus judicieux et plus intelligent de revoir la démarche suivie jusque-là et établir de nouvelles conditions à même de donner un nouveau souffle et un nouvel espoir à cette affaire d'envergure nationale.