Les offres pour le rachat de la totalité des actifs de la Samir ne semblent pas très captivantes. Le syndic judiciaire et le juge contrôleur préfèrent accorder de nouveaux délais pour les quatre candidats en course pour la reprise de la raffinerie de Mohammedia. Le décalage entre le montant de l'offre et la caution bancaire légale exigée risque de retarder la vente de la Samir au-delà du timing fixé au départ. Les instances en charge de l'opération sont obligées d'attendre encore un peu avant de désigner une adjudicataire final. La quête davantage de garantie anime le staff juridique qui pilote cette opération. Entre une offre qui se limite à 21 milliards de dirhams et celles allant de 25 à 26 milliards de dirhams, la question des cautions bancaires pèsent de tout son poids dans la procédure de cession des actifs de la société. Selon les dernières informations relatées par la presse nationale, la proposition de Glencore-Carlyle a été rejetée par le tribunal à cause du flou qui caractérise les conditions fixées pour ces deux candidats conjoints. Pour rappel, ces derniers ont une créance d'un montant de 600 millions de dollars. L'offre conditionne ainsi l'achat par la reconversion en participation dans le tour de table de la Samir des dettes des principaux créanciers à savoir la douane et les banques marocains. En attendant des offres plus importantes, un délai de trois semaines a été accordé avant de boucler le dossier de la liquidation judiciaire de la raffinerie de Mohammédia. Sur le plan social, l'affaire devient de plus en plus délicate à gérer.