Le Conseil de la région Souss-Massa a tenu, hier lundi, au siège de la Wilaya d'Agadir, sa session ordinaire d'octobre, en présence du Wali, des gouverneurs, des responsables des services extérieurs, des élus, des organes de la presse… Une occasion d'examiner et d'adopter le projet du budget 2018, l'épine dorsale de l'action régionale, nouvelle version. A première vue, il ressort de cette entreprise que le souci s'est particulièrement focalisé sur les aspects ayant trait investissements à tous les secteurs, à travers des accords de partenariat. Une initiative de haute importance qu'il va falloir consolider afin de drainer les fonds à même de renforcer la dimension sociale, en particulier dans les milieux ruraux de la région qui sévissent sous les affres des écarts et des contraintes. A cet égard, tout en relevant les volets d'expansion de la locomotive de la région en matière du transport aérien, en vue de promouvoir le domaine du tourisme aussi bien du départ des pays étrangers que de provenance des diverses régions du royaume, il est donc question de se pencher sérieusement sur la situation critique des zones précaires et enclavées, plus spécialement dans les patelins reculés de Tiznit, de Chtouka Ait Baha,Taroudant et Tata… Le côté culturel et patrimonial était également au coeur des débats, dans la mesure où des sites de haute valeur historique et ancestrale sont cruellement exposés à l'usure et lala détérioration, sans intérêt tangible. Dans le sillage de l'impulsion du potentiel dont regorge la région Souss-Massa, il s'avère loisible d'optimiser les atouts investissementaux qui mettraient les centres de décision devant leurs responsabilités relatives à l'absorption des disparités territoriales, sachant que rien que les régions de l'axe Casa/Rabat glanent environ la moitié des financements des grands projets. Dans ce sens, il est à prioriser les potentialités intrinsèques d'abord avant de se perdre dans les rouages des attributions d'autrui et des fonds communs. C'est autant dire que la région est censée se préoccuper de ce qu'on a déjà et après de ce qu'on peut avoir, tout en formant des lobbying de pression pour persuader l'Etat à s'investir dans une région qui semble être exclue par rapport à certains d'autres, mais avec une capacité propre susceptible de faire le poids.