En vue de consolider les aptitudes des associations locales à Tan Tan au sud marocain, de mettre en oeuvre des formules d'appréciation et d'agissement adéquats en termes de protection patrimonial et de mise en valeur des produits de terroir et dans le cadre du programme Réparation Communautaire lancé par le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme, l'association Chouala pour l'éducation et la culture organise la cérémonie de lancement du projet de renforcement des capacités des associations locales à Tan-Tan et ce, le samedi 18 septembre 2010 à la maison des jeunes Bir Anzaran à partir de 19h. Ce projet, qui vise le renforcement les capacités des associations locales, la duplication du savoir-faire acquis et la constitution une équipe d'animation communautaire, fait parti des cinq projets sélectionnés au niveau de Tan-Tan dans le cadre de l'appel à propositions restreint N°2/2009. Les quatre autres projets sont les suivants : Valorisation du patrimoine local par la promotion des métiers artisanaux, de l'Association Taassalet pour l'intégration et le développement, l'organisation d'activités touristiques de l'association du tourisme ‘la destination Sahara', un centre polyvalent d'intégration socioéconomique des personnes handicapées et des personnes démunies, par l'union d'appui aux personnes aux besoins spécifiques, le projet de lutte contre la désertification par l'association l'msseid pour l'environnement et le développement. Il convient de rappeler que le coût total des cinq projets sélectionnés dans le cadre de cet appel à proposition dans la région de Tan- Tan s'élève à 6.335.550 DH. Le projet de renforcement des capacités des associations locales à Tan-Tan qui s'étendra sur 22 mois, du 30-06-2010 au 30-05-2012, porte sur plusieurs activités dont les sessions de formation théorique et pratique, les techniques d'animation participative, la gestion administrative et financière, le montage participatif de projets, la planification stratégique et le partenariat et la mobilisation de fonds. Il est à rappeler que durant son mandat, l'IER a proposé un programme de réparation communautaire qui vise à réparer les préjudices collectifs des régions qui ont connu des violations graves des droits de l'Homme et qui ont été marginalisés du fait d'avoir abrité des centres de détention secrets ou victimes d'une présomption de sanction collective liée au déroulement de certains événements violents avérés et documentés.Ce programme, qui vise la réhabilitation des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux des régions concernées, concerne les régions de Figuig, Errachidia, Ouarzazate, Zagora, Tan Tan, Azilal, Khemissat, Al Hoceima, Nador, Khénifra et Hay Mohammadi à Casablanca. Dans ce cadre, plusieurs conventions de partenariat ont été signées entre 2006 et 2009 avec des partenaires publics et privés en vue d'appuyer la mise en œuvre des différents programmes de réparation qui portent sur la préservation de la mémoire, le renforcement des capacités, la création de projets générateurs de revenus, la promotion des droits humanitaires des femmes. Le processus de mise en œuvre du programme est passé par les étapes suivantes : L'installation du comité de pilotage national, des unités de gestion et des coordinations locales ; La préparation des plans d'action locaux relatifs à quatre axes : Le renforcement des capacités des acteurs locaux ; La préservation positive de la mémoire ; L'amélioration des conditions de vie de la population (amélioration des services, désenclavement, activités génératrices de revenus et protection de l'environnement) ; Promotion des droits des femmes et des enfants. Lors de cettre enrichissante rencontre, à la cérémonie d'ouverture, le représentant du bureau régional administratif du CCDH, Anouar Noureddine Errada ainsi que le représentant de l'unité de gestion des projets de réparation communautaire de la CDG, Khalifa Dahmani et le responsable de l'association Chouala à tan tan, Abdelmalek Lederbi ont mis l'accent, tour à tour, sur l'importance de ces projets et les opportunités qu'ils offrent pour les associations locales dans le sens de la mobilisation et de la sensibilisation. Point de mire Agadir, new look ? Saoudi El Amalki Une polémique des plus accrues meublent actuelleme les débats des milieux politiques et socio-économiques de la capitale du Souss. Il s'agit sans plus tarder de l'initiative de certaines personnalités de la région, sous l'impulsion de Lahoucine Achengli, opérateur de longue date. En fait, il est question d'aménager la partie nord du littoral, du côté des ports et d'y planter une nouvelle nomenclature immobilière haut de gamme reliant la Marina et les côtes balnéaires. Cette novation structurelle qui a fait l'objet d'une illustration maquettiste de haute qualité a circulé sur les bureaux de nombre d'intervenants dont notamment Tarik Kabbage, le maire d'Agadir. C'est ainsi que les divergences d'appréciation s'intensifient au fil des jours. Tout d'abord, les initiateurs avancent l'idée que la métropole est en phase de saturation et qu'il serait loisible de repenser son rayonnement, à travers une ouverture littorale qui valoriserait son potentiel naturel inerte et obsolète, tout en relançant une dynamique qui impacterait aussi bien la promenade de la corniche et la prochaine station de Taghazout. Un argumentaire qui laisse indifférent le président du conseil communal, irrité par le fait que les novateurs se lancent dans une démarche attentatoire au patrimoine existant et dissimulant des voracités immobilières, commanditées par des « mercenaires » étrangers. « Ne touchez pas à ma ville ! », vocifère-t-il, à leur encontre. Toutefois, il semble bien que cette maquette fait ardemment le tour de la communauté régionale, fort soutenue par Aziz Akhnouch, ministre de l'agriculture et des pêches maritimes. La stagnation prospective d'une locomotive universelle qu'est Agadir ravive les idées et revigore les créativités, d'autant plus que les opportunités qui s'offrent aux yeux dépassent les cloisonnements sévissant dans une ambiance investissementale jaillissante. On aura donc beau voir pas plus loin que son nez, il se trouve que les mutations actuelles accélérées finiront par dicter des réaménagements à même de libérer la ville des suffocations bornées et d'insuffler des bouchées salvatrices. Pignon sur rue Tinghir Un parlementaire suscite l'indignation et la colère à Tinghir, nouvellement érigée en province. Pour faire pression sur son entourage, il se paie le luxe de noyer ses victimes dans la dette. Incapables de s'acquitter de leur endettement envers leur bourreau qui les menace d'emprisonnement. C'est ainsi qu'il trouve pour vocation de déposer des multiples plaintes à la justice car il détient toujours des chèques pour enfoncer tous ceux qui manifestent une certaine désapprobation. Un grand sit-in de plus d'une centaine de manifestants a été observé dernièrement devant la mairie de Tinghir et la province d'Ouarzazate en protestation contre les agissements intimidants du parlementaire en question. Zagora Le conseil régional du Souss Massa Drâa a tenu hier sa session ordinaire à Zagora. Une initiative qui favorise l'action de proximité, surtout dans les provinces les plus reculées de la région. Plusieurs points ont été de l'ordre du jour dont principalement le plan régional de développement. Coïncidant pareillement avec la rentrée scolaire 2010/2011, cette session a suscité les insuffisances qui émaillent une région frappée par l'exclusion et la précarité. En dépit de l'ouverture des structures universitaires à Ouarzazate et récemment à Taroudannt, l'enseignement supérieur demeure l'une des préoccupations majeures si l'on sait que les facultés de l'université Ibn Zohr sont surpeuplées. Nous y reviendrons Chtouka Ait Baha On reviendra sur la bourse des primeurs qui tarde à voir le jour, jusqu'à présent. En effet, depuis déjà plus d'une décennie, on fonda cette construction à quelques kilomètres de Biougra, à mi-chemin de la route reliant Agadir et Tiznit. On avait bien entendu, exprimé des sentiments de satisfaction, surtout que cette structure agricole allait faciliter la commercialisation des productions et l'amélioration des qualités. Mais, hélas, on se demandera pourquoi ce projet sombre dans les oubliettes et on ne sait pas toujours quel sort il va avoir. Il vraiment aberrant de continuer à verser dans l'indifférence à l'égard des projets qui importent énormément. Agadir La rentrée scolaire à Agadir débute plutôt dans la perturbation. A peine les élèves rentrent-ils en classe que les syndicats d'enseignement, dans un bras de fer récidiviste, appellent au débrayage, depuis hier lundi et organisent des sit-in devant la délégation préfectorale et l'académie régionale. L'on se souviendra que ces mêmes organisations syndicales avaient causé beaucoup de préjudice au déroulement des cours, à cause des grèves répétées déclenchées tout au long de la saison scolaire écoulée. Cette année, les parents d'élèves craignent fort bien que ces mouvements ne créent le même désagrément, surtout que leur volonté de plier l'échine à la direction se manifeste si tôt, avant même que la rentrée scolaire ne s'accomplisse. Festival Issni N'ourgh du film Amazigh En partenariat avec l'Institut Royale De La Culture Amazighe et le Conseil Municipal d'Agadir, et en collaboration avec le Centre Cinématographique Marocain et la Commission du Film à Ouarzazate, l'association Issni N'ourgh organise du 05 au 09 Octobre 2010 la 4ème édition du Festival Issni N'ourgh du Film Amazigh « FINFA » à Agadir. Le «FINFA» accueille solennellement cette année, le cinéma KURDE, qui marque sa première montée sur la scène marocaine. Comme lors des sessions précédentes, participeront aux compétitions officielles, plus de 31 films dont 22 films en avant première. Il s'agit de films en provenance de : France, le Niger, Mali, l'Algérie, la Suisse, Canada, Turquie et le Maroc, répartis entre le court et le long métrage, la vidéo , et le documentaire. En plus d'accueillir l'expérience cinématographique KURDE, qui s'inscrit dans la conception générale du FINFA visant à s'ouvrir sur l'autre et s'offrir une acculturation performante, le festival recevra cette année en exclusivité la guest star algérienne Lunes Ait Menguelat, l'invitée de marque du FINFA. D'autre part, fera partie du festival cette année, l'organisation du Prix National de la Culture Amazighe, genre film amazigh , d'une valeur de 50.000.00, qui sera attribué par l'IRCAM, lors du 9ème anniversaire de la célébration du discours d'Ajdir le 16 octobre 2010. Les courts métrages programmés au cours de cette édition seront en compétition pour l'obtention de ce prix. Le jury de cette 4ème édition est composé de membres représentant les différentes expressions artistiques, aussi bien marocaines qu'étrangères. Imouzzer, un site délaissé La commune rurale d'Imouzzer Ida Outanane est, sans doute, l'un des sites les plus somptueux de la région. Situé en pleine zone montagneuse, à quelques cinquante kilomètres au sud ouest d'Agadir, ce site renferme des splendeurs naturelles hors pairs. Les cascades et les vergers de haute qualité écologiques agrémentent son couvert végétal, drainant une flopée grossissante des visiteurs de tout bord. Connue pour son apiculture de thym et d'eucalyptus, cette région souffre, cependant, d'une forte indigence en termes d'infrastructures de base. La commune rurale dont les revenus sont insuffisants pour valoriser toutes ces donnes naturelles ne peut la doter de toutes les potentialités nécessaires. Il est bien vrai que le conseil de la préfecture et le conseil régional du tourisme manifestent un certain intérêt pour l'amélioration des conditions de ces patelins, notamment l'organisation du Moussem du miel où ce produit du terroir est largement exposé et commercialisé pour le bonheur de ces populations qui sévissent dans la pauvreté et l'exclusion. Toutefois, il faut bien penser à une véritable mise à niveau de cette région riche en ressources naturelles. Le tourisme de montagne est bien tout indiqué de faire de cette région un réel point de mire des touristes cherchant la sérénité, le ressourcement et la quiétude. Certes, des tentatives ont été déjà mises en place, en particulier l'implantation des logis, des auberges et des circuits pédestres pour les randonnées en montagne, dans le cadre du plan PATI, initié par le ministère de tutelle. Cependant, cette démarche quoique judicieuse n'a pas pu hisser la région en créneau attractif, étant donné le manque à gagner en matière de renforcement des structures d'accueil diversifiées et abondantes. La commune d'Imouzzer est donc un site qui nécessite davantage d'investissements à plus d'un titre pour l'ériger en pôle d'attraction de premier plan, au regard de ses atouts potentiels. Arts plastiques Les traces d'un jeune plasticien Dans cette exposition, «Esprit de la Trace», Moubarak Ammane essaie de reconstituer des scènes de la vie préhistorique : cérémonies rituelles, scènes de chasse, ambiances de vie, sont autant de témoignages et d'enseignement sur l'histoire d'un autre temps. Comment nos ancêtres vivaient-ils ? L'Histoire n'explique pas tout. C'est là que commence sa recherche. Les quelques traces et dessins découverts sur les grottes et pierres ou encore les objets anciens, nourrissent et stimulent son imagination pour dessiner des scènes et des ambiances de vies. Moubarak construit des espaces géométriques fragmentés d'une grande liberté plastique. Les couleurs utilisées, semblent échapper à un choix préétabli et se fondre dans la toile. Sa peinture dégage beaucoup de poésie et évoque une attention, un hommage aux artistes préhistoriques. La cérémonie de vernissage s'est déroulée, vendredi 24 septembre à partir de 19H à la salle d'exposition du musée Amazigh d'Agadir, en présence d'un parterre d'artistes et d'intellectuels de la ville. Une rencontre qui s'est surtout caractérisée par la sobriété et le raffinement des toiles proposées dans une ambiance plutôt fraîche et sereine. Université Ibn Zohr Affaire révoltante On ne cesse d'en parler dans les milieux universitaires. Il s'agit, en fait, d' un étudiant de la faculté des sciences qui diffuse une information selon laquelle il est très bien appuyé par des profs de l' Ecole Nationale des Sciences Appliquées (ENSA) et la faculté des sciences afin qu'il décroche sans difficulté le poste de professeur assistant de physique soit à l' ENSA d'Oujda soit à l' ENSA d'Al Houceima où il donne des vacations. Ce qui a poussé pas mal de collègues voulant postuler pour le poste de ne plus se présenter vu que l'étudiant en question confirme que le poste a été créé spécialement pour lui vu les relations louches qu' il entretient avec des professeurs notamment son encadrant. Pour avancer une certaine preuve à leur propos, les plaignants prétendent que leur camarade a renonce a un poste échelle onze à l'administration des prisons. Ceci dit, ils exhortent leur directeur de bien veiller personnellement au bon déroulement de ce concours dans la transparence et l'égalité des chances entre les candidats, en ré-annonçant ce poste, puisque plusieurs des collègues n'ont pas pu déposer leurs candidatures. La riposte responsable et honnête du directeur recouvrerait la confiance à l'institution pour éviter à l'université de telles défaillances marquées de clientélisme qui remettront en cause toute initiative de reforme et de mise a niveau. A chaque jour suffit sa peine... Le célèbre stade qui porte le nom de l'une des gloires du football national «Abdallah DIDI» vient de souffrir les martyrs de la démolition. Toute une Histoire. DIDI dut se remuer dans sa tombe. Les vivants, quant à eux, durent remuer leur godasses dans la consternation