«La majorité est déterminée à ce que l'expérience gouvernementale actuelle se poursuive jusqu'au bout en vue de faire aboutir les grandes réformes audacieuse déjà entamées», a souligné, Nabil Benabdallah, secrétaire généraldu Parti du progrès et du socialisme (PPS), lundi 26 octobre, au parlement, lors d'une journée d'étude organisée par les partis de la majorité et consacrée au projet de loi de finances. Pour le secrétaire général du PPS, les leaders de la majorité gouvernementale ont fait preuve d'une capacité de résistance incommensurable, tout en faisant fi de tous les obstacles entravant l'action gouvernementale qui fut néanmoins un succès, a-t-il ajouté. Selon lui, cela témoigne que toutes les composantes de la majorité sont dotées d'une forte volonté de maintenir leurs solidarité et cohésion jusqu'à la fin du mandat gouvernemental. Pour Benabdallah, la raison recommande de poursuivre la concrétisation des orientations gouvernementales afin de déclencher une nouvelle dynamique de l'économie nationale et donner une empreinte sociale au projet de loi de finances 2016, et ce loin de toutes les attitudes et autres visions électoralistes étriquées. Il a invité les députés et les conseillers des partis de la majorité à élaborer de nouvelles mesures et propositions visant à enrichir le projet actuel de loi de finances. De son côté, le Chef du gouvernement et secrétaire général du Parti de la justice et de développement (PJD) a souligné que la majorité gouvernementale est toujours solidaire et qu'il existe une forte volonté pour préserver cette cohésion, tout en mettant l'accent sur le fait que tous les indicateurs confirment que le Maroc est sur la voie du progrès et que le Royaume constitue actuellement un modèle exceptionnel en matière de démocratie dans le monde arabe. Pour sa part, Mohand Laenser, secrétaire général du mouvement populaire (MP), s'est étalé dans son intervention sur les efforts déployés par la majorité gouvernementale, tout en mettant en exergue le bilan positif du gouvernement. Mais cela n'est pas suffisant, a-t-il indiqué. «Le projet de loi de finances devrait être un outil pour mettre en œuvre les grandes réformes, en l'occurrence la régionalisation avancée», a-t-il dit. Même son de cloche chez Anis Birou, membre du bureau politique du Rassemblement national des indépendants (RNI) qui a mis l'accent sur la nécessité de maintenir la cadence du travail jusqu'à la dernière minute du mandat gouvernemental, car la responsabilité exige que tout le monde soit mobilisé pour réussir cette expérience.