Quelle mouche a bien pu piquer Abdelkrim Berrechid, le fameux dramaturge «cérémonial» pour colporter une scène dramatique aussi disgracieuse à l'encontre du PPS ! A lire son hideux procès incitateur à la rébellion contre le département de la Culture, on est tenté de lui suggérer d'aller se faire soigner dans une contrée bien connue de nos concitoyens pour ses cures psychiatriques. Tout d'abord, mettons-nous d'accord ! Que notre théâtreux «vomisse» un réquisitoire sur la politique culturelle au Maroc requiert de son plein droit. Personne ne lui reprochera, d'ailleurs, le fait d'énoncer, en toute liberté, ses points de vue à l'égard de telle ou telle décision prise à cet effet. Cependant, il n'est nullement de son droit, en revanche, d'offusquer les personnages, encore moins une formation politique de la nature du PPS. Il serait également machiavélique de se comporter en tuteur de toute l'élite de théâtre marocain et de tenter, avec malveillance, de «quémander» leur mansuétude afin de les pousser à la «mutinerie» collective. De quel droit se permet-il pareillement de prêcher cette prophétie hargneuse contre un parti respectueux et ses symboles dévoués ? Que notre scribouillard sache que celui qu'il traite, sans vergogne, «d'apprenti de calcul» est l'un des cadres les plus éminents du parti dont le parcours éloquent, de plus de sept décennies, avait procréé d'innombrables de ses pairs ! Et puis, de quel droit se paie-t-il aussi le luxe de fustiger le théâtre «officiel», du camp du département de la culture et d'appeler à l'autre théâtre qu'il qualifie «d'authentique» ? Ne s'agit-il pas ici d'une ingérence sournoise marges de liberté créative dont jouit la classe théâtrale nationale qui regorge d'expériences plurielles qu'il n'est autorisé à quiconque d'occulter ni de froisser ? Une distinction fallacieuse qui dénote, encore une fois, la déficience scabreuse dont fait montre notre faiseur de rhétoriques. Accompagnant son style de théâtre, depuis plusieurs décades, nous avons toujours considéré, avec respect, que le «cérémonial» dont il est un fervent adepte, est un patrimoine culturel national au niveau de la théorisation de l'action théâtrale, quoiqu'on eût constamment cette divergence profonde sur cette approche, basée justement sur l'aspect de la cérémonie «officielle», tels le moussem et la fiesta, dont le «makhzen» est, en fin de compte, partisan. Une autre dérive émanant de notre patient, réside en son accusation pernicieuse à l'égard du PPS, le taxant de «stalinien», de nature à suffoquer les différences et à subjuguer les voix hostiles. Là encore, notre «renégat» se fourre le doigt dans l'œil, car s'il y a vraiment une formation politique dans notre pays qui, de tout temps, avait priorisé la liberté d'expression et le respect de l'autre, c'est bel et bien le PPS. Un parti démocratique, moderniste, socialiste et progressiste qui a toujours su mettre l'intérêt national au-dessus de toute autre considération, même s'il appartient à la même obédience théorique que celle auquel a fait allusion notre cher plumitif. Qu'il sache que le PPS a toujours tenir tête à ses alliés d'outre mer et s'opposer à leurs positions qui ne se conforment pas à l'identité nationale dont particulièrement celles de Staline, à l'époque. Ce n'est pas Abdelkrim Berrechid qui viendra, après tant de sacrifices en faveur de la patrie, «baver» des leçons d'intégrité et de loyalisme. Qu'il se réfère au long legs du parti, avant de se hasarder à le «souiller» par ses plumes ignominieuses ! Lui qui se la coulait douce et s'est continuellement emmitouflé dans les égards veloutées des anciens postes auprès du département qu'il bâtonne aujourd'hui, sans scrupule. Un peu de retenue, cher sermonneur ! La catharsis que tu ne cesses d'arborer et dont tu as besoin, plus que jamais, devra te servir de panacée purificatrice de tes hallucinations déplorables.