Incontestablement, les choses ne sont pas suivies d'une manière professionnelle dans le secteur de la gestion de la collecte des ordures ménagères à Casablanca. Bien plus, des odeurs nauséabondes se dégagent déjà des fichiers de gestion de ce secteur. Juste après la validation des nouveaux cahiers de charges et la retenue de Sita El Beida et Averda (nouvel entrant à Casablanca) pour gérer ce secteur dans le cadre de la gestion déléguée jusqu'au mois d'avril 2021 pour une enveloppe de 53 milliards, la dame qui pilote le pôle au conseil de la ville de Casablanca depuis belle lurette, est montée au créneau pour, «communiquait-elle», mener une campagne de sensibilisation auprès des préfectures d'arrondissement de la Région du Grand Casablanca. La mission est d'expliquer les clauses des nouveaux cahiers de charges, laissait-elle entendre. Mais sur le terrain déjà jonché par les ordures, les choses se présentent autrement. De mal en pis. Ainsi et en collaboration avec le secrétaire général du conseil de la ville de Casablanca, selon des informations concordantes, la dame a mobilisé plusieurs fantômes de la commune urbaine de Casablanca pour «meubler» les espaces où sa caravane fait escale en vue de sensibiliser les citoyennes et les citoyens aux questions de propreté. Ces personnages (fantômes de la commune) disponibles tout le temps jouaient ainsi tous les rôles. Tantôt, ils représentaient les médias, tantôt, ils posaient des questions au nom de la société civile.