La Chambre consulaire célèbre ses 100 ans d'existence au Maroc Doyenne des Chambres de commerce au Maroc, la CFCIM détient un trésor inestimable de documents sur l'histoire économique et commerciale du Maroc sous le protectorat français. A l'indépendance, la Chambre consulaire prend une dimension stratégique et continue de nos jours à jouer un rôle central dans le développement du partenariat économique et commercial entre le Maroc et la France. Environ 80% des entreprises adhérentes à la Chambre française de commerce et d'industrie du Maroc (CFCIM) sont à capitaux totalement ou majoritairement marocains, selon, le Directeur général de la CFCIM, Philippe Confais. Son rôle consiste à aider les entreprises marocaines à se développer de multiples façons, notamment à l'international. Première du réseau des Chambres françaises à l'étranger, la CFCIM a non seulement pour vocation de représenter les intérêts français au Maroc, mais aussi d'être à l'écoute et au service de l'économie marocaine. Elle accompagne les plans sectoriels et les stratégies nationales, telles que la régionalisation, avec l'aide de ses délégations implantées dans toutes les grandes villes du Royaume. En 100 ans, ses créateurs et leurs successeurs ont hissé cette jeune centenaire au premier rang des 111 chambres de commerce et d'industrie française à l'étranger. La CFCIM est première en nombre d'entreprises adhérentes (4027 à fin 2012), en nombre de collaborateurs et en termes de services d'appui aux entreprises. Un faisceau de services pour la promotion de la PME Créée en 1913, la CFCIM œuvre pour promouvoir le développement des relations économiques entre la France et le Maroc, favoriser l'implantation des entreprises françaises au Maroc et développer le potentiel international des entreprises marocaines. Au cours des dernières années, la Chambre a mis en place un espace de services de l'Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC), un service de récupération de la TVA dépensée en France, ainsi qu'un centre de médiation pour la résolution amiable des conflits commerciaux, et a aussi densifié sa vie associative à Casablanca et en régions. Jouant à fond la carte du Maroc "hub" vers l'Afrique, la CFCIM se positionne comme facilitatrice des échanges extérieurs des entreprises marocaines sur les marchés en pleine expansion du continent africain. Elle ambitionne également de doubler, d'ici 5 ans, ses effectifs d'étudiants sur son campus d'Ain Sebaâ, où l'Ecole Française des Affaires a bâti une renommée auprès des entreprises. Les prochaines années verront la poursuite de ses activités de part industrielles avec la mise en service du parc de Settat et la réalisation de l'écoparc de Berrechid, qu'elle projette de faire certifier haute qualité environnementale. A terme, les quatre parcs industriels de la CFCIM auront ainsi contribuer à l'installation de quelque 500 entreprises et la création de 25.000 emplois directs. La célébration du centenaire de la CFCIM est un réel événement qui souligne, si besoin est, l'intensité et la profondeur du partenariat multiforme et multisectoriel entre le Maroc et la France. La fête aurait pu se dérouler à Casablanca, capitale économique du royaume et lieu du siège de la compagnie consulaire. Le choix de Rabat pour les festivités est dicté probablement par la conjoncture diplomatique et la visite officielle du ministre français de l'Economie et des finances, Pierre Moscovici.