Piqûres de scorpion Les piqûres de scorpion causent quelque 3000 morts par an au Maroc en particulier dans les régions à risque de Kalaât Sraghna, Khouribga, Marrakech, Safi, Essaouira, Settat, Béni Mellal, El Jadida, Agadir et Tiznit. Dans un communiqué publié à l'issue du décès d'un nourrisson, victime de la piqure d'un scorpion à Dar Chafii, des associations de la société civile dans la région de Béni Meskine occidentale ont également révélé que les intoxications alimentaires collectives causent la mort de quelque 6000 Marocains par an. Elles en appellent à la mise en œuvre de la circulaire ministérielle qui impose aux médecins, pharmaciens et infirmiers de rendre compte des cas d'intoxications, immédiatement après en avoir pris connaissance. Elles attirent l'attention sur le danger que représente la prolifération des scorpions et des serpents venimeux dans un certain nombre de régions du pays, exhortant les responsables du secteur de la santé et de la gestion des affaires locales à traiter les zones à haut risque par des insecticides anti-scorpions et anti-serpents et vipères. Elles réclament aussi de doter les hôpitaux, les dispensaires et centres de santé en moyens humains et matériels nécessaires devant leur permettre d'organiser aussi des permanences durant les week-end et les jours fériés et de mettre à la disposition des régions des ambulances équipées pour sauver des vies humaines en particulier parmi les enfants, la frange la plus vulnérable aux piqures du scorpion et aux morsures des serpents. Selon un responsable du Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc (CAPM) relevant du ministère de la Santé (c'est un institut qui assure une fonction de vigilance et d'alerte sanitaire), le nombre des intoxications augmente tous les ans au Maroc et en particulier pendant la saison estivale pour atteindre quelque 130.000 cas. Il a toutefois précisé que ce nombre est en deçà des cas enregistrés dans les régions, étant donné qu'une partie des intoxications n'est pas déclarée au centre. C'est pourquoi, il est nécessaire que le CAPM soit informé à temps par tous les intervenants des cas qui surviennent dans les régions pour lui permettre de les enregistrer et d'en établir le bilan annuel ou périodique, sur lequel le ministère se base pour tracer ses plans d'intervention ciblée. Il demande donc à tous les intervenants de contacter le centre aux numéros de téléphone suivants : 0801000180, 0537686464.