artistique et de communication organisée par le PPS *Le discours de SM le Roi à l'occasion de la fête du Trône rassure le pays sur son avenir. *Pour le PPS, il est satisfaisant à tous les égards Le discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI à l'occasion de la Fête du Trône est rassurant en ce sens qu'il permet désormais aux Marocains d'entrevoir avec sérénité et optimisme l'avenir du pays, a affirmé le secrétaire général du parti du Progrès et du socialisme (PPS), Mohamed Nabil Benabdallah, également ministre de l'habitat, de l'urbanisme et de la politique de la ville au cours d'une rencontre artistique et de communication qu'il présidait jeudi soir à Rabat sous le thème : « ouverture constante au profit des jeunes ». A lire le discours royal, il y a vraiment de quoi être fier au Maroc, a dit le SG en réponse au jeune Alaâ Rifaï qui l'interrogeait sur la portée du discours de SM le Roi. Il a précisé dans ce sens que le PPS apprécie hautement le contenu du discours royal venu rassurer le pays et le peuple sur l'avenir du projet sociétal en cours en incitant le gouvernement à redoubler d'efforts pour aller de l'avant et réaliser davantage de progrès, abstraction faite des divergences entre les composantes gouvernementales, lesquelles divergences se sont traduites par la démission de cinq ministres du parti de l'Istiqlal. Malgré les disputes et les querelles stériles et l'échange de propos improductifs entre certains dirigeants politiques, dont certains sont plutôt animés par le souci de faire passer leur agenda politique avant toute autre considération, le pays se doit de poursuivre sa marche vers l'édification de son projet sociétal « alliant croissance économique pérenne, développement durable et solidarité », défini par le Souverain qui a demandé au gouvernement d'agir pour stimuler la croissance et la création d'emplois et rétablir l'équilibre de l'économie, a affirmé Benabdellah qui s'est félicité de voir le Souverain demander sans ambigüité aux responsables politiques de laisser de côté leurs divergences pour se mettre au travail au service de l'intérêt suprême du pays. Selon le SG du PPS, le discours royal est très riche en enseignements dont le premier rappelle que les réformes en cours ont été lancées il y a une quinzaine d'années au Maroc et qu'elles se poursuivent depuis, malgré toutes les difficultés pour renforcer le processus démocratique, consolider les institutions démocratiques et réaliser les chantiers ouverts dans différents domaines. Ce qui est en cours d'édification au Maroc a donc commencé bien avant l'avènement de l'actuel gouvernement, souligne le Souverain dans Son discours. Ce message comporte également un autre message destiné à ceux qui tentent vainement d'empêcher l'actuel gouvernement de réaliser ses projets et de tirer le pays vers le bas, a ajouté Benabdellah, qui a émis l'espoir de voir le pays tourner définitivement cette page après la démission «regrettable» des ministres du PI du gouvernement. Interrogé par la jeune Ihsane sur la participation du PPS à l'actuel gouvernement dirigé par le Parti de la Justice et du développement, de tendance islamiste, le SG du PPS est revenu sur les évènements intervenus au Maroc en 2011, lesquels avaient suscité la réaction du Souverain qui avait engagé le Maroc dans Son discours du 9 mars sur la vie des réformes en cours en réponse aux aspirations et attentes populaires. Depuis lors, a-t-il dit, le pays a adopté une nouvelle Constitution au contenu très avancé et connu des élections législatives, non contestées, lesquelles ont été remportées par le PJD chargé de former le gouvernement actuel et auquel le PPS a convenu de participer sur la base d'un programme gouvernemental engageant les différents partis politiques de la majorité à travailler de concert pour la mise en pratique des réformes prévues. Pour le PPS, ce programme visant à servir l'intérêt suprême du pays et du peuple répond parfaitement à ses ambitions de contribuer à la mise en œuvre de la nouvelle Constitution, au respect des droits de l'Homme et à l'édification d'une société fondée sur la justice sociale et l'équité, a indiqué le SG qui a précisé que le PJD respecte jusqu'à présent tous ses engagements. Ceux qui cherchent à semer le doute pour remettre en question le choix du peuple qui a voté en grand nombre pour le PJD sont ceux qui tentent d'entraver le processus démocratique en cours pour continuer de bénéficier du statu quo et de leurs privilèges, a-t-il dit. Réagissant à une autre question du jeune Marouane Belhihi relative à la problématique des bidonvilles, le ministre de l'habitat, de l'urbanisme et de la politique de la ville a indiqué qu'il s'agit d'un problème d'une grande complexité pour le gouvernement, rappelant que 48 villes sur 85 abritant des bidonvilles ont été déclarées jusqu'à présent « villes sans bidonvilles » et ajoutant que son département s'attend à ce que 13 nouvelles cités bénéficient en 2013 du programme de villes sans bidonvilles. Il a rappelé que le problème touche malheureusement certaines grandes villes du Maroc: Casablanca, Salé, Rabat, Témara, etc..., notant que les efforts déployés par l'Etat pour l'éradication des derniers bidonvilles dans le pays se heurtent à une série de pratiques frauduleuses, à la corruption et à la complexité des relations sociales. Il a également indiqué que le Maroc doit aussi se pencher sur l'habitat menaçant ruine et l'habitat insalubre et précaire en apportant à tous les mal- logis le soutien nécessaire. Pour sa part, le jeune Rachid Ait Amar a adressé au SG du PPS une question concernant l'intérêt que porte le parti aux jeunes et à leurs préoccupations. Dans sa réponse à la question, Nabil Benabdellah a indiqué que le PPS table sur les jeunes pour renforcer ses rangs, les appelant à jouer pleinement leur rôle politique pour prendre leur destin en main et pour ne pas se laisser manipuler et exploiter par les autres. Différentes manifestations et organisations parallèles sont dédiées par le PPS aux jeunes, notamment l'organisation du scoutisme, l'organisation des pionniers, enfants du Maroc, la Jeunesse socialiste, outres les secteurs du parti des femmes, des ingénieurs et d'autres, a affirmé Benabdellah qui a cité en exemple le rôle joué par nombre de jeunes au niveau des instances dirigeants du parti dont Rachid Roukbane, président du groupe du progrès démocratique, la députée Charafat Afailal, vice-présidente de la Chambre des représentants, la députée Gajmoula Ment Abbi, le député Anass Doukkali etc. D'autres jeunes se sont succédé à la tribune pour interroger le ministre de la Culture Mohamed Amine Sbihi, membre du BP du PPS sur les changements intervenus au niveau du secteur depuis son arrivée au département. Répondant aux jeunes Mohamed Sidki et Lahcen Boyid, le ministre s'est félicité lui aussi de voir SM le Roi accorder dans le discours prononcé à l'occasion de la fête du Trône un intérêt particulier à la culture et à la création artistique et littéraire, rappelant que depuis son arrivée au ministère, il a été procédé à la redéfinition du rôle et de la mission du département de la Culture chargé désormais de faire respecter le droit de tous les Marocains à la culture à travers la création dans toutes les régions du pays de structures dédiées à la culture et aux activités artistiques (centres culturelles, maisons de la culture, théâtres, musées), le soutien des manifestations culturelles et des artistes (moussems, festivals), la valorisation et la réhabilitation du patrimoine culturel, le respect des règles de bonne gouvernance... Pour ce faire, le ministère a doté le secteur d'une véritable stratégie dédiée au Maroc culturel, a-t-il relevé. La députée Gajmoula Ment Abbi, présidente de la commission parlementaire de l'enseignement, de la culture et de la communication et le député Anass Doukkali, tous les deux membres du groupe du Progrès démocratique à la Chambre des représentants ont été interpellés chacun dans son domaine par des jeunes présents dans la salle. Répondant aux jeunes Salma Roubi et Amine Rahmouni, la présidente de la commission précitée a donné un aperçu sur les activités de sa commission en matière d'élaboration des propositions de textes de lois visant le développement de l'enseignement supérieur et l'examen du budget de l'enseignement supérieur, précisant que la Commission va organiser cette année une journée d'études sur la violence à l'université et une autre rencontre pour l'évaluation des résultats des examens de 2012-2013. Elle a par ailleurs annoncé que le rapport en cours d'élaboration par la commission d'enquête qu'elle préside dans les mass médias officiels sera présenté en octobre prochain au parlement pour examen. Quant au député Anass Doukkali, également membre du conseil communal de la ville de Rabat, il a été longuement interrogé par les jeunes Rajaa Bakhouja, Idriss Sbai Mohamed et Sara Rifai sur l'importance accordée aux jeunes dans les plans de développement de la ville, la propreté de la capitale et la participation des jeunes dans la vie publique. Pour Doukkali, élu dans la liste des jeunes du PPS, les jeunes ne doivent plus se contenter du rôle de spectateur, ils doivent s'impliquer davantage dans la vie publique, sachant que la nouvelle Constitution accorde une place de choix à la société civile et aux organisations des jeunes. Il s'est en outre arrêté sur le dossier de l'assainissement solide de la ville qui devra connaitre très prochainement une issue positive dans le sens de confier la gestion du secteur dans la capitale du Royaume à une société mixte (privé-public) totalement marocaine en remplacement des sociétés étrangères opérant d'ailleurs dans d'autres villes du pays. Animée par les comédiens talentueux Abdelkébir Rgagna et Bouchra Ahriche, cette soirée a été agrémentée par divers comédiens et groupes d'artistes et de musiciens (rapistes surtout) fort applaudis par un public très nombreux de jeunes et de moins jeunes venus de tous les coins de la ville de Rabat, mais également de Salé, Témara et d'ailleurs.