Budget ouvert : le Maroc classé 2e dans la région MENA Le Maroc a été classé 2e pays dans la région MENA derrière la Jordanie au titre de l'Enquête sur le Budget ouvert 2012, en réalisant un score de 38 l'année dernière contre 28 en 2010, selon un rapport de l'Organisation internationale pour le partenariat budgétaire. Le Royaume, qui occupait la 5ème place dans la région MENA en 2010, est considéré parmi les 14 pays sur les 100 pays ayant fait l'objet de l'Enquête sur le Budget ouvert et qui a réalisé une évolution importante entre 2006 et 2012, indique un communiqué du ministère de l'Economie et des finances. Ces résultats viennent couronner les efforts du Maroc pour améliorer la transparence budgétaire, notamment à travers l'enrichissement de l'information mise à la disposition du Parlement et du public à l'occasion de la présentation de la loi de finances, et en publiant pour la première fois en 2012 le Budget Citoyen, explique la même source. Ainsi, les nouveaux projets de lois en cours d'élaboration par le gouvernement, visant le renforcement de la transparence budgétaire par référence aux meilleurs standards internationaux, notamment la loi organique relative à la loi de finances et la loi sur le droit d'accès à l'information, constitueront une opportunité pour améliorer le classement actuel du Royaume en matière de transparence budgétaire. Par ailleurs, l'enquête recommande la publication d'un rapport préalable à la proposition budgétaire et d'un rapport sur l'exécution en milieu d'année, le respect du délai de publication du rapport de fin d'année tout en améliorant son contenu, et la publication à temps du rapport annuel de la Cour des Comptes accompagné d'un résumé, afin d'améliorer davantage l'Indice sur le Budget ouvert (IBO) du Maroc. Réalisée par des experts indépendants, cette enquête, qui est publiée une fois tous les deux ans, est considérée parmi les seuls instruments au monde de mesure de la transparence et de la responsabilité budgétaire, à travers l'évaluation des pays en matière de gestion budgétaire. Elle consiste à attribuer à chaque pays un score appelé IBO dont la valeur maximale est fixée à la note 100. Ce score évalue la quantité et le type d'informations que les gouvernements mettent à la disposition du public durant toute l'année budgétaire, et ce à travers la publication de huit documents budgétaires clés. Mouvement de la société civile Les organisations au cœur de cette initiative peuvent travailler dans différents pays et sur différentes questions, mais leur expérience commune montre que lorsque la société civile et le public sont informés et impliqués, ils peuvent améliorer les décisions et les résultats budgétaires et entraîner un processus qui transformera les vies. Les budgets sont l'outil indispensable dont les gouvernements disposent pour s'attaquer aux problèmes comme la pauvreté, fournir des services essentiels comme l'éducation et la santé et investir dans l'avenir de leur pays. Une fois les discours politiques terminés, le plus important est la manière dont les gouvernements gèrent effectivement les fonds pour répondre à leurs promesses et priorités. Le Mouvement de la société civile pour la transparence, la responsabilisation et la participation budgétaires prévoit des systèmes de finances publiques qui garantissent un accès facile et large aux informations budgétaires, qui offrent aux citoyens et à la société civile des opportunités significatives de participer aux décisions et à la supervision budgétaires tout au long du processus, et qui sont composés d'institutions solides permettant de tenir les gouvernements responsables de la façon dont ils collectent et dépensent l'argent public. Une autre initiative est l'Initiative mondiale pour la transparence fiscale qui donne aux gouvernements, aux organisations internationales, aux agences de surveillance, aux fondations et aux organisations de la société civile les moyens de promouvoir et d'institutionnaliser des améliorations significatives et durables en matière de transparence, d'engagement et de responsabilisation budgétaires dans le monde. Bien que chacune de ces initiatives et actions soit porteuse d'un espoir immense et joue un rôle essentiel de surveillance, elles sont dépourvues de mouvement de la société civile organisé, qualifié et actif pouvant relier les institutions impliquées dans les priorités et les besoins des citoyens ordinaires et risquent de ne pas atteindre les objectifs escomptés. 1ère assemblée mondiale sur la transparence Dans le cadre d'un geste historique pour promouvoir une budgétisation gouvernementale ouverte et responsable envers le public, l'IBP (International Budget Partnership) et ses partenaires ont réuni plus de 100 représentants de groupes de la société civile à Dar es Salaam, en Tanzanie au mois de novembre. Les acteurs de près de 60 pays et organisations internationales ont jeté les bases de la construction et de la consolidation d'un mouvement intégré et dynamique d'organisations qui travailleront ensemble aux niveaux local, national et international. Le Maroc a été classé 2e pays dans la région MENA derrière la Jordanie au titre de l'Enquête sur le Budget ouvert 2012, en réalisant un score de 38 l'année dernière contre 28 en 2010, selon un rapport de l'Organisation internationale pour le partenariat budgétaire. Le Royaume, qui occupait la 5ème place dans la région MENA en 2010, est considéré parmi les 14 pays sur les 100 pays ayant fait l'objet de l'Enquête sur le Budget ouvert et qui a réalisé une évolution importante entre 2006 et 2012, indique un communiqué du ministère de l'Economie et des finances. Ces résultats viennent couronner les efforts du Maroc pour améliorer la transparence budgétaire, notamment à travers l'enrichissement de l'information mise à la disposition du Parlement et du public à l'occasion de la présentation de la loi de finances, et en publiant pour la première fois en 2012 le Budget Citoyen, explique la même source. Ainsi, les nouveaux projets de lois en cours d'élaboration par le gouvernement, visant le renforcement de la transparence budgétaire par référence aux meilleurs standards internationaux, notamment la loi organique relative à la loi de finances et la loi sur le droit d'accès à l'information, constitueront une opportunité pour améliorer le classement actuel du Royaume en matière de transparence budgétaire. Par ailleurs, l'enquête recommande la publication d'un rapport préalable à la proposition budgétaire et d'un rapport sur l'exécution en milieu d'année, le respect du délai de publication du rapport de fin d'année tout en améliorant son contenu, et la publication à temps du rapport annuel de la Cour des Comptes accompagné d'un résumé, afin d'améliorer davantage l'Indice sur le Budget ouvert (IBO) du Maroc. Réalisée par des experts indépendants, cette enquête, qui est publiée une fois tous les deux ans, est considérée parmi les seuls instruments au monde de mesure de la transparence et de la responsabilité budgétaire, à travers l'évaluation des pays en matière de gestion budgétaire. Elle consiste à attribuer à chaque pays un score appelé IBO dont la valeur maximale est fixée à la note 100. Ce score évalue la quantité et le type d'informations que les gouvernements mettent à la disposition du public durant toute l'année budgétaire, et ce à travers la publication de huit documents budgétaires clés.