Depuis déjà un certain moment, les rapports Académie régionale et délégation préfectorale à Agadir sont, de plus en plus, détériorés. Il est vraiment regrettable d'en arriver là. Au moment où on s'attend à une meilleure coopération des deux «rivales», au service des apprenants, l'instance académique, censée décrisper les tensions, fait brûler le torchon de plus belle. Le chef de file régional et son fidèle compagnon mettent les bouchées doubles pour affaiblir une délégation revigorante. On s'acharna par tous les moyens possibles contre leur ennemi juré, en lui menant la vie dure, à travers une avalanche de missives, une série de machinations syndicales, une panoplie d'allégations électroniques, une kyrielle de communiqués fantoches...Tous ces harcèlements répétitifs à une cadence effrénée, ont fini par semer un climat de grisaille dans l'enceinte de la délégation d'Agadir, mise constamment au collimateur. En dépit de la précarité de ces viles tentatives, puisque littéralement contredites par l'opinion publique, on s'obstina, teigneusement, à poursuivre cette manie lyncheuse. La dernière en date n'est autre que l'acharnement à vouloir priver la délégation de certains cadres, en particulier deux fonctionnaires ayant donné leurs preuves en termes de compétence et d'assiduité administratives. En effet, depuis que ces derniers ont eu gain de cause au niveau de l'académie, il y a quelques mois, on s'entête à les récupérer contre leur gré, par recours judiciaire, non pas à des fins purement professionnelles, mais dans le but de mettre en difficulté le cours normal du travail de la délégation. Au fait, ces représailles qui ne cessent de créer des animosités gratuites dans un environnement éducatif censé évoluer dans la concorde, sont dictées, à coup sûr, par de veules conseillers. Cependant, on déplorera que ces vilaines dictations sont adoptées à bras le corps et sans hésitation par celui qui, à priori, devrait aplanir les discordes et déterrer la hache de guerre. On regrettera également la marginalisation systématique des chefs de divisions et services académiques, au détriment du seul cabinard qui, profitant de ces largesses, fait la pluie et le beau temps et s'érige en maitre absolu, sous la bénédiction de son protecteur. Ce côtoiement abusif à suspicion génère au sein de l'enceinte académique, une sensation se frustration et de malaise, exprimée en sourdine mais, ne tardera pas à exploser dans les jours qui viennent. Car, dit-on avec amertume, comment un simple subalterne pourrait s'accaparer des attributions qui relèvent, somme toute, de la compétence des hauts fonctionnaires, mis à l'écart dans bien des cas ? On citera, ente autres, ce revers cinglant infligé au responsable pédagogique de l'académie, alors qu'il s'apprêtait à accompagner le directeur pour une tournée dans les classes d'examen pendant les séances du baccalauréat, ladite tournée effectuée, sans évidemment, la présence du délégué concerné, à la différence des collègues d'autres délégations. Toutefois, malgré toutes ces agressions tous azimut, la délégation d'Agadir Ida Outanane est parvenue à se hisser au tout premier plan, lors des résultats du baccalauréat relatifs à la région Souss Massa Drâa, avec 59, 79% sur le pourcentage des effectifs scolarisés, public et privé. Une prouesse notoire qui reflète, en effet, le degré d'abnégation et de sérieux du corps professoral, inspectoral, administratif... pour assurer une meilleure acquisition aux apprenants, en matière des apprentissages et des avaleurs éducatives. En effet, quoique assaillie par des malveillances infâmes, la délégation d'Agadir a pu envoyer balader tous ses détracteurs. Il serait bien dommage de passer tout son temps à vouloir mettre à genoux une filiale dont le responsable ne cesse de donner la preuve de sa nette volonté de redorer son blason, terni par ce genre d'immixtions abjectes !